Le thermomètre frontal a gagné en popularité pendant la pandémie de la COVID-19 pour mesurer la température corporelle. Aucun contact n’est nécessaire contrairement au thermomètre rectal. Certains parents préfèrent utiliser ce dispositif médical en particulier chez les petits enfants en plein de sommeil pour évaluer la fièvre. Cependant, des études montrent que le thermomètre frontal est peu précis chez certaines personnes et dans plusieurs situations physiologiques. Explications !
Cas des sujets noirs
Une nouvelle étude publiée dans la revue médicale JAMA révèle que le thermomètre frontal est peu précis chez les personnes ayant une peau noire. En effet, 23% des fièvres chez les patients noirs pourraient passer inaperçues avec un thermomètre frontal, a écrit a déclaré à la chaine CNN le Dr Bhavani de l’Université Emory (Etats-Unis) et premier auteur de l’étude JAMA en question. Selon les chercheurs, la différence entre les lectures du thermomètre rectal et oral chez les patients noirs peut conduire à des fièvres non détectées plus souvent. Dans cette situation, une maladie peut être mal diagnostiquée ou même non traitée. En effet, les thermomètres frontaux, comme les oxymètres de pouls implique l’émission et la capture de lumière pour effectuer une mesure. Ils utilisent le rayon infrarouge pour mesurer l’énergie thermique que votre corps dégage. La pigmentation peut affecter l’absorption de la lumière et fausser par la suite les résultats.
Cas des situations physiologiques Certaines personnes ayant une sécrétion de sueur importante indique une fausse température avec le thermomètre frontal. Une étude réalisée chez ce type de personne indique une différence d’un degrés Celsius en moins avec le thermomètre frontal par rapport au rectal.
Ainsi, les médecins recommandent souvent l’usage du thermomètre rectal comme le moyen le plus fiable pour évaluer la fièvre. Le thermomètre frontal reste un outil secondaire.
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Le thermomètre frontal pourrait être moins précis chez certaines personnes
12 septembre 2022, par Setif Info -
Nouvelles restrictions contre la COVID
14 mars 2022, par Setif InfoLa Chine a placé la semaine dernière environ 17 millions d’habitants sous contrôle sanitaire suite à l’augmentation des cas de COVID. A l’échelle nationale, les cas de COVID ont doublé pour atteindre près de 3 400. Le plan « zéro-Covid » fait face à la pire épidémie en deux ans.
Au sud du pays, le centre technologique de Shenzhen a demandé à tous les habitants de rester chez eux pour agir contre une propagation du variant Omicron en provenance de Hong Kong. Les transports publics sont réduits jusqu’au 20 mars, a indiqué un avis du gouvernement de la ville, ajoutant qu’il lancerait actuellement trois séries de tests de masse.
A Shanghai, l’une des plus grandes villes de Chine, certaines écoles ont été fermées en raison de la propagation des variants Omicron et Delta.
La ville de Jilin a été partiellement isolée samedi, tandis que les habitants de Yanji, une zone urbaine de près de 700 000 habitants frontalière avec la Corée du Nord, ont été confinés chez eux dimanche.
La Chine, où le virus a été détecté pour la première fois fin 2019, a maintenu une politique stricte « zéro-COVID » avec des restrictions de voyage et des tests de masse.
Ces mesures sont jugées trop sévères par les Chinois. Des responsables demandant de plus en plus des mesures plus douces et plus ciblées pour contenir le virus. D’autres estiment que ces mesures nuisent à l’économie.
C’est pire qu’en 2020, a déclaré à l’AFP Zhang, un habitant de Shenzhen. Les fermetures sont trop brutales. Mon amie s’est réveillée le matin pour découvrir que son immeuble avait été scellé pendant la nuit sans avertissement. Son patron a dû lui envoyer son ordinateur portable, a t-il ajouté. -
Le Covid-19 repart à la hausse
21 mars 2022, par Setif InfoL’épidémie de Covid-19 enregistre en ce moment des records de contaminations dans de nombreux pays notamment en France et en Allemagne. Le nombre d’infections quotidiennes sans symptômes a augmenté à Shanghai, en Chine.
La France a enregistré près de 90 000 nouveaux cas de coronavirus au cours des sept derniers jours, soit une augmentation de 36 % par rapport à la semaine précédente. Cette augmentation serait liée à des récentes décisions gouvernementale avec la levé de la plupart des restrictions sanitaires comme le port du masque. Toutefois, les nouvelles admissions à l’hôpital ont diminué de 1,7%.
En Allemagne, les données de l’Institut Robert Koch des maladies infectieuses ont montré aujourd’hui, lundi, que le nombre d’infections confirmées est passé à 18 772 331, dont 92 314 nouveaux cas. Le nombre total de décès est passé à 126 929 morts, dont 13 nouveaux décès ont été enregistrés.
En Chine, Shanghai a enregistré aujourd’hui une augmentation record avec 24 cas avec des symptômes confirmés, et 734 cas sans symptômes. C’est le quatrième jour consécutif que les infections asymptomatiques augmentent à Shanghai.
Malgré cette inquiétude, Hong Kong envisage d’assouplir certaines restrictions le mois prochain, de lever l’interdiction des vols en provenance de 9 pays, de réduire le temps de quarantaine pour ceux venant de l’étranger et de rouvrir les écoles.