Une attaque au missile contre une gare de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, a provoqué ce vendredi plus de 30 décès et plus de 100 blessées, c’est ce qu’a indiqué le chef de la compagnie ukrainienne des chemins de fer Alexander Kamyshin à l’agence de presse Reuters.
Le ministère russe de la Défense a nié toute responsabilité dans cette attaque. Selon lui, le modèle du missile utilisé n’appartenait qu’à l’armée ukrainienne et que son armée n’a mené aucune opération militaire dans la région.
« C’est une attaque délibérée contre l’infrastructure de transport de passagers des chemins de fer et contre les habitants de Kramatorsk », a écrit Kamyshin sur les réseaux sociaux.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié la Russie comme « un mal qui n’a pas de limites » à la suite de cette attaque. Selon lui les Russes s’en prennent aux civils en raison de « leur échec » contre les Ukrainiens.
Josep Borrell, un haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, a fermement condamné cette attaque qu’il l’a qualifie comme « aveugle » afin de bloquer les voies d’évacuation de civils via cette gare.
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Le ministère ukrainien de la Défense a publié des photos qui, selon lui, montraient des cadavres éparpillés dans les rues. Il accuse les forces russes, qui contrôlaient la ville, de procéder à des exécutions en masse de civils. Le ministère a comparé la situation à ce qui s’est passé à Srebrenica en Bosnie, où des milliers de personnes ont été tuées au milieu des années 1990.
Le maire de Boutcha, Anatoly Fedoruk, a déclaré que 300 habitants avaient été tués pendant la guerre russe qui a duré un mois.
Le ministère russe de la Défense démenti cette information. Selon lui ses forces n’avaient pas tué de civils à Boutcha.