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Nous étions lycéens (Partie 4)

samedi 28 septembre 2013, , article écrit par Toufik Gasmi et publié par La rédaction


Les cours et leçons :

Les cours sont portés sur un emploi du temps, lequel n’a jamais été modifié .Les horaires tellement bien étudiés ont été conservés durant tout notre cursus :
8h-11h et 13h30 -16h30. Ce qui nous permettait de laisser nos cartables à l’école. Ils commençaient par :

La morale :

Cette leçon qui débutait la journée, durait un quart d’heure et se déroulait suivant un emploi du temps fixé dés le début de l’année scolaire. Pour mémoire, l’élève qui changeait d’école n’était guère dépaysé car le décor des salles de classes et l’emploi du temps variaient peu. La leçon commence par un court récit dit par le maitre ou la maitresse sur un thème choisi le plus souvent sur les bonnes pratiques de la vie en société : l’obéissance, le respect des parents et des personnes âgées, la politesse, le soin ,la propreté… . Nous apprenions ainsi les règles élémentaires, mais combien importantes qui doivent régir notre vie de citoyen. Déjà, nous étions des citoyens en herbe. Ces valeurs nous ont suivis jusqu’à l’âge adulte.

La lecture :

La méthode pédagogique employée nous a permis de savoir lire couramment dès la fin de notre première année et nous pouvions ainsi déchiffrer facilement les quelques lettres que nos parents nous donnaient à lire pour leur grand bonheur. Ils étaient fiers de leur progéniture précocement.

L’écriture :

D’abord sur nos cahiers de brouillon, au crayon noir, nous essayons de reproduire la lettre déjà écrite sur le tableau par le maitre, puis ensuite à la craie, sur notre ardoise rectangulaire avec son cadre en bois ; il nous arrivait souvent de cracher dessus quand l’éponge n’était pas assez humide. Un peu plus tard, ayant acquis cette dextérité et à l’aide de notre porte plume avec la plume ‘’Sergent major’’ ,nous faisions de belles lettres bien formées et légèrement penchées avec les pleins et les déliés, en prenant soin de mettre sous la main le buvard pour éviter la goutte d’encre violette de chuter sur le cahier, ce qui risquait de provoquer le courroux de la maitresse ou du maitre et ferait perdre des points lors des notations.

A SUIVRE


Toufik Gasmi

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