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ES SETIF : Serrar accuse

mercredi 19 avril 2006, , article écrit par Le Quotidien d’Oran et publié par La rédaction


Le président de l’Entente de Sétif, Abdelhakim Serrar, s’exprimant mardi sur les ondes de la radio locale, n’a pas été particulièrement tendre avec la FAF et la LNF, accusant les instances dirigeantes du football national de « régionalisme » et de « mauvaise gestion ». Serrar a estimé que depuis la démission de Hadj Mecherara, « l’anarchie règne en maîtresse tant pour ce qui concerne la programmation que le fonctionnement de la commission de discipline ». Les clubs de l’est algérien, ainsi que ceux de l’ouest du pays, sont « défavorisés » et « n’ont pas les mêmes chances » en matière de programmation, a ajouté le président de l’ESS, les responsables du football adoptant la règle du « deux poids, deux mesures », par « crainte », a-t-il dit, des équipes du centre, « invariablement favorisées ». Il est par conséquent « devenu quasiment impossible pour un club de l’Est ou de l’Ouest de prétendre au titre de champion du fait des manoeuvres fomentées ça et là ». Dans ce contexte, le nouveau report du match en retard entre l’ESS et l’USMA au 8 mai prochain, alors qu’il était initialement prévu le 27 avril, a été décidé « sans raison, mais sans doute pour arranger certains clubs en fin de saison ». Pour preuve de ces manigances, Serrar a fait état, d’autre part, de « l’incapacité » des dirigeants du football à désigner un terrain neutre pour le déroulement de la rencontre de quart de finale de Coupe d’Algérie entre l’Entente et le MCA, et ce, « en dépit, a-t-il ajouté, de la proposition de Bouira, ville équidistante entre la capitale et Sétif ». Evoquant la sévère sanction dont a fait l’objet le gardien de l’ESS (5 matches de suspension), le président du club sétifien, sans excuser le comportement de son joueur, l’attribue, là encore, à « l’anarchie et à la vision étroite » de la commission de discipline de la LNF « qui a voulu faire un exemple en infligeant cette sanction dont la lourdeur est due au statut d’international de Hicham Mezaïr, victime, dans cette affaire, de son nom ». Abdelhakim Serrar a conclu en affirmant que « le renouveau du football algérien passe par la guerre contre le régionalisme et la mauvaise gestion qui prévalent au niveau des instances dirigeantes de notre football.

Adel Mahmane


Le Quotidien d’Oran

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