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Le destin entre les mains

dimanche 12 juin 2005, par Nedj


L’Entente aura ainsi attendu l’ultime journée pour être définitivement fixée sur son maintien en division I. Si l’indécision qui plane dans le bas du classement confère un surcroît d’intérêt à cette trentième journée du championnat, il s’agit là, assurément, d’un suspense dont les supporters des « noir et blanc » se seraient volontiers passé.

Au terme d’une saison plus riche en illusions que fertile en résultats, et à la veille d’affronter, pour le compte de la dernière journée, la JS Kabylie, un rival « traditionnel » qui lui a toujours donné du fil à retordre, l’Entente sétifienne se retrouve ainsi au pied du mur.

Condamnés à glaner les trois points du match pour se maintenir parmi l’élite, sans avoir à se préoccuper des autres résultats, les camarades de Hadj Aïssa évolueront, même s’ils se refusent à l’avouer, avec la peur au ventre, d’où l’importance du travail psychologique entrepris par le duo Cheniti-Zorgane, en charge de la barre technique depuis la démission d’Hervé Revelli. Bouzid Cheniti, le coach en chef, se dit toutefois optimiste, même si la rencontre est, de son propre aveu, capitale. « Nous sommes conscients de l’importance de l’enjeu, mais nous gardons le moral et comptons bien battre la JSK pour assurer notre maintien », nous a-t-il déclaré. Amoindrie par les absences de leur capitaine Madoui, qui n’a plus donné signe de vie, selon Cheniti, depuis la rencontre face au CS Constantine, de Khaled et de Guenifi (qui se sont également « volatilisés »), l’ESS devra aussi se passer des services de Benchaïra, blessé, de Debbouz et de Kechaïri, suspendus. De même qu’il n’est pas du tout certain que Boussouar, lui non plus, soit de la partie. Voilà qui n’est pas de nature à faciliter la tâche aux entraîneurs sétifiens dont la capacité à galvaniser leur troupe et le coaching seront déterminants, d’autant que les joueurs de la JSK, qui se considèrent en vacances, évoluent rarement, à Sétif, la fleur au fusil. Le seul avantage de l’ESS, outre le fait de jouer at-home, est de savoir, au coup d’envoi de la rencontre de cet après-midi, qu’à la différence de quelques-uns de ses « concurrents » pour la descente, elle aura son destin entre les mains.

Adel Mahmane, Source : Quotidien d’Oran

Pas droit à l’erreur

Pour son dernier match de la saison, l’Entente de Sétif, qui accueillera la JSK, devra impérativement négocier favorablement cette sortie pour éviter toute mauvaise surprise. Défaits, en effet, jeudi passé face au CABBA, les gars des Hauts-Plateaux, menacés plus que jamais par le spectre de la relégation, n’ont plus de choix que de remporter les trois points du succès et éviter donc tout calcul. Pour cela, les camarades de Lahlouh doivent se surpasser et sortir le grand jeu devant une formation kabyle, certes en vacances, mais qui ne se déplacera pas à la ville de Aïn El-Fouara pour limiter les dégâts. Il est vrai que les Sétifiens n’auront besoin que d’un point uniquement pour sauver leur saison ; néanmoins, chez les joueurs, tout comme leur entraîneur Bouzid Cheniti, qui devra une nouvelle fois diriger en solo la barre technique, seul la victoire les intéresse. “Avec les trois points, nous serons à l’abri de toute mauvaise surprise”, devait nous dire, à cet effet, Adel Messali, qui devra retrouver en principe son poste au niveau de la charnière centrale. “Nous sommes dans l’obligation de remporter ce dernier match. C’est vrai que pour notre vis-à-vis, cette ultime rencontre n’a pas beaucoup d’importance. Cependant, nous devons le prendre aux sérieux et aborder les débats avec toute la détermination et la volonté qui s’imposent. Nous n’avons pas le choix en tout cas”, ajoute-t-il un peu plus loin concernant cette confrontation décisive. Côté effectif, par ailleurs, le technicien ententiste aura du pain sur la planche pour composer son échiquier, notamment devant la cascade de défections annoncées.
En effet, outre l’absence des Torchi, Sessay, Khaled, Bensaïd et autre Kheïreddine Madoui, le coach sétifien se passera des services de Debbouz et Kechaïri, suspendus pour cumul de cartons, Benhaïra, blessé, et, enfin, de Mahfoudi, qui a décide de boycotter son équipe à l’issue de la dernière sortie de son team à cause d’un différend financier avec la direction du club. Toujours est-il, un seul mot d’ordre sera de mise aujourd’hui : gagner ce match et rien d’autre. La balle est donc chez les Hadj Aïssa, Fellahi, Derradj et autre Achacha.

F. R., Source : Liberté

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