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Une commission d’enquête ministérielle à l’hôpital de Sétif

mardi 16 octobre 2007, , article écrit par F. Senousaoui, Liberte et publié par Nabil Foudi


Aujourd’hui, les parents de Mohamed Chérif refusent d’accepter la mort de leur enfant, d’autant que le jour de son admission, les médecins les avaient rassurés sur son état de santé. “Les médecins nous ont dit que Chérif ne risquait plus la mort, car la plaie était superficielle et qu’il pouvait quitter l’hôpital le jour même”, lance la mère en larmes.

Le décès du jeune B. Mohamed Chérif des suites d’une hémorragie interne, survenu durant son hospitalisation au CHU Saâdane-Abdenour de Sétif, a provoqué l’indignation et la colère de sa famille qui a, selon des sources sûres, déposé plainte auprès des services concernés à l’encontre du CHU “accusé de négligence et non assistance à personne en danger”.

Au même moment, une commission d’enquête ministérielle a été dépêchée au niveau du service des urgences chirurgicales, afin de déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire. Une affaire qui remonte au 3 octobre dernier, lorsque la victime, un jeune homme de 25 ans a été admis aux urgences de l’hôpital Saâdane-Abdenour de Sétif suite à une agression à l’arme blanche. Il décédera dix heures après son admission des suites d’une hémorragie interne.
Selon les propos du père de la victime, la mort de son fils unique est due à la négligence du chirurgien.
“Le chirurgien n’a pas procédé à un examen pour déterminer la profondeur de la blessure. Il s’est contenté d’un examen radiologique avant de demander aux paramédicaux de suturer la plaie. Pourtant, la blessure exigeait, au moins, une échographie, ce que le médecin n’a pas fait, et c’est ce qui provoqué la mort de mon fils”, nous a affirmé le père de Chérif.

Son avis sera conforté par les déclarations d’un médecin proche de la famille qui nous a affirmé que “les examens hémodynamiques et l’état de conscience de la victime peuvent être qualifiés de symptômes d’une hémorragie interne”. Aujourd’hui, les parents de Mohamed Chérif refusent d’accepter la mort de leur enfant, d’autant que le jour de son admission, les médecins les avaient rassurés sur son état de santé. “Les médecins nous ont dit que Chérif ne risquait plus la mort, car la plaie était superficielle et qu’il pouvait quitter l’hôpital le jour même”, lance la mère en larmes. Rappelons que la direction de la santé de la wilaya de Sétif a, aussitôt, ordonné une enquête interne pour déterminer les causes et les circonstances de cette mort tragique.


F. Senousaoui, Liberte

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