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MERDE, la gestion de la ville, c’est assurément une affaire plus sérieuse

lundi 23 août 2010, , article écrit par A. Nedjar, Sétif Info et publié par La rédaction


Voulant certainement grappiller quelques sous sur son énorme budget et, faute d’avoir eut à mener une bonne étude techniques pour entrevoir les conséquences ou les incidences environnementales, dans la précipitation, l’APC s’est complètement plantée en tentant d’atteindre l’objectif recherché conduisant à l’amélioration de la qualité de la vie. Voyons de quoi s’agit-il et comment ceci s’est produit, alors qu’à l’origine, nous pensions certainement que l’idée était généreuse.

Notre boulevard ne sent pas les fleurs, bien que nous puissions tous y aspirer légitimement. Notre boulevard est relativement propre et bien entretenu. Cependant, par temps d’averses ou de précipitations, certaines de ses portions se transforment rapidement et inévitablement en de véritables étangs qui gênent dangereusement la circulation automobile des heures durant après. La traversée des piétons devient alors problématique et les réduits à recevoir parfois de véritables douches au passage certains conducteurs irrévérencieux. Devant ces carences, l’autorité de l’APC a certainement pris la bonne résolution pour pallier à cet dysfonctionnement. Néomoins la réalisation en un temps record des avaloirs dans certaines parties de ce boulevard n’ont pas obéis aux normes unanimement requises et universellement admises pour ce genre d’opérations. Certes, le choix de se connecter au réseaux d’évacuation des eaux usées existant est plus simple et plus économique mais les incidences fâcheuses qui en découlent à la fin de l’opération ont de quoi pourrir la vie des riverains pour le restant de leurs existences .Le principe aurait commandé que ,s’agissant d’un nouvel ouvrage, les services techniques de l’APC auraient dû privilégier la réalisation d’un réseau parallèle au réseau existant avec la pose d’avaloirs siphonnés .Ces derniers ainsi réalisés ,pourvus de dispositifs anti-retour ,permettraient d’éviter les remontées d’odeurs drainées dans le réseaux des eaux usées chargées .Ces techniques simples permettent de plus un entretien facile du premier réseau qui n’est jamais encombré par toutes sortes de détritus que charrient les eaux pluviales.

Aujourd’hui, notre boulevard prétendument situé dans la cité financière, draine beaucoup d’odeurs d’argent par le nombre de banques qui s’y sont implantées, point de senteurs de fleurs parce qu’il n’y en a aucune mais se trouve malheureusement infesté par l’émanation d’odeur de MERDE qui se dégage de ces avaloirs nouvellement réalisés parce que l’APC l’a voulu ainsi, en grappillant peut être quelques sous au détriment du bien être et de la santé du citoyen . Comme quoi, le ridicule ne tue jamais instantanément mais il y pousse inexorablement parfois.

Que le lecteur m’excuse de l’emploi inconsidéré d’un terme péjoratif, inadéquat en la circonstance mais je le fais volontairement, un peu parce que c’est la vérité mais c’est beaucoup plus pour frapper les esprits car ce système d’évacuation « unitaire » tend à ce généraliser à l’ensemble des cités nouvelles. A terme, à la place du slogan bien ronflant de : Sétif, ville PROPRE, nous vivrons : Sétif ville de MERDE. Une fois encore si on poursuit ce programme, nous nagerons tous et sans aucun doute dans une atmosphère chargée partout d’odeur de MERDE. Il n’y a qu’à se promener les soirs d’été dans ces grandes cités. Il n’y a pas à le dire ou le décrire autrement car c’est la triste réalité pour beaucoup d’entre nous qui ne s’en offusquent point autant au centre de la ville qui a été réalisé il y a bien longtemps dans les normes.

Comme quoi, économie, vitesse et précipitation ne sont pas toujours compatibles. On réalise certes le plus souvent un programme budgétaire pour une année voir pour plusieurs mais on réalise les villes pour la postérité. Ceux qui surviendront après nous hériteront sans aucun doute que de l’odeur de ce que je n’ose plus dire.

La gestion de la ville, ce n’est est autrement qu’une affaire que pour les gens qui souhaitent la bien la vivre véritablement . Sétif mériterait mieux que ce sort funeste auquel on l’accule juste pour quelques Dinars en moins.


A. Nedjar, Sétif Info

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