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Offerte par la ville de Lyon à l’APC de Sétif

Une sculpture de « lion » bloquée au port d’Alger

vendredi 20 juillet 2012, , article écrit par L. Itou et publié par La rédaction


Une sculpture contemporaine de Lion, un don fait par la ville de Lyon à l’APC de Sétif, traîne depuis plus d’un mois à l’aéroport international d’Alger. Cette donation qui s’inscrit dans le cadre des relations d’amitié et de jumelage entre les deux villes, Sétif et Lyon, celle-ci a fait, le 7 juin dernier, un don d’une sculpture contemporaine en résine représentant un lion, d’un poids de 399 kg, à l’APC de Sétif. Toutefois, depuis son transfert vers Alger via l’Aéroport International d’Alger, les responsables n’ont pas trouvé mieux que de garder la statue, sans donner leur feu vert aux autorités locales pour pouvoir acheminer la sculpture à son destinataire, à savoir la ville de Sétif. Cette situation qui traîne depuis le 7 juin dernier, ne semble pas inquiéter les autorités locales portuaires. En conséquence, la sculpture se trouve toujours bloquée à l’Aéroport d’Alger, compte tenu des frais d’emmagasinage et les pénalités de retard qui en découlent. Devant cette "bureaucratie", la société Daher International, en charge d’acheminer la sculpture à la ville de Sétif, ont saisi, en vain, qui de droit pour accélérer l’acheminement de la statue à son destinataire. Mieux, leurs démarches auprès des responsables de la wilaya d’Alger n’ont pas trouvé d’échos. Pis, la société DAHER International, en charge de transférer la sculpture, se trouve dans une situation on ne peut mieux embarrassante. Outre les frais inhérents au transport aérien de cette sculpture, la ville de Lyon, donatrice, devra payer encore les frais liés à l’emmagasinage ainsi que les pénalités de retard. Face à ces pratiques bureaucratiques, érigées en ligne de conduite, la société Daher International devra attendre encore plusieurs semaines pour espérer récupérer la sculpture de l’Aéroport d’Alger. A noter que les responsables de la société DAHER international ont sollicité les autorités d’Alger, notamment le Wali d’Alger en vue de leur délivrer ce qu’on appelle la "franchise fiscale" pour pouvoir acheminer la sculpture. Cependant, ces derniers ne veulent pas donner suite à leur demande. Par ailleurs, nous avons contacté M. Seddik Khodja, responsable à DAHER international, qui nous a confirmé cette information, sans pour autant nous donner plus de détails, expliquant que ce "blocage" relève des autorités de l’Aéroport d’Alger qui devront fournir plus d’explications à ce sujet. Nous y reviendrons.

Source : Les Debats


L. Itou

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