C’est du délire !Pour s’installer,Renault ne veut pas moins que 5 ans d’exclusivité en Algérie.

Selon des informations rapportées par le site TSA, le constructeur automobiles Français Renault aurait soumis une dernière exigence ou condition ,pour le moins extravagante aux yeux du citoyen algérien , en vue de son implantation en Algérie.

Les dernières négations butent sur un point des plus farfelus mais présenté comme étant essentiel pour ce constructeur pour son implantation en Algérie. .Alors que le dossier devait être clôturé à la mi septembre avec la création d’une société mixte en prévision de la construction d’une usine de voiture devant sortir la première voiture en Algérie ,voici qu’on sort du chapeau un difficulté supplémentaire inconcevable et inacceptable.

Renault n’exige pas moins qu’une exclusivité portant sur une période de cinq ans après l’entrée en production de son usine pendant laquelle aucun autre constructeur ne peut s’implanter en Algérie.Rien que ça !

Or ,sans les barrages dressés par notre bureaucratie et le manque d’une vision et d’une stratégie nationale en la matière depuis 1970, d’autres constructeurs auraient pu sans doute pénétrer notre marché vierge pour implanter des usines pour destiner leurs produits aux besoins locaux et à l’exportation en raison des prix de production compétitifs ,des matières,d’une main d’œuvre et d’une énergie abondante .

Volgswagen, l’Allemand serait très intéressé par le marché algérien en expansion fulgurante ces dernières années mais Renault en artilleur et sentinelle, par ses tergiversations et ses « ruses » pour se réserver le marché, a inventé depuis deux longues années toutes sortes de prétextes pour saborder tout autre prétendant.

Renault et ses mentors oublient simplement qu’ils ne sont plus en terrain conquis ou dans un protectorat français.

Ne devons nous pas rompre ces négociations ? Avec le boycott des avions algériens et les refus de visas durant la décennie noire ,une brèche s’était ouverte aux hommes d’affaires, aux voyageurs et touristes algériens pour découvrir un autre monde que celui de la France , le vrai, car celui qui nous était présenté se faisait sous la lorgnette de l’ancien occupant.

L’Algérien ,voyage infatigable maintenant aux quatre coins du monde,saura bien trouver une alternative pour intéresser d’autres constructeurs plus enclins à coopérer dans la formule gagnant gagnant qui échappe à Renault qui veut tout pour lui.

Quel est l’avis de nos lecteurs dans l’ acharnement de ce constructeur qui a réservé la bonne part ailleurs.