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Réserves de change : Pas de placement en sociétés étrangères.

vendredi 28 septembre 2012, , article écrit par A Nedjar.Sétif info et publié par A. Nedjar


Règles prudentielles obligent diront ces M’khakh des autorités monétaires nationales. Frilosité ,peur et manque de confiance en soi et d’expériences répliqueront d’autres sur nos capacité à investir les milieux boursiers étrangers pour tirer les meilleurs dividendes mais surtout pour canaliser notre épargne et réponde à notre besoin de développement économique et industriel au lieu de demeurer dépendants des importations financés par notre seul ressource en devise qui est le produit de la vente des seuls brut pétrolier et du gaz naturel.

L’État algérien n’investira pas une partie de ses réserves de change dans des actions en Bourse. Karim Djoudi, ministre des Finances, a une nouvelle fois exclu cette option. « À l’heure actuelle, nous sommes dans une logique de fonds souverains, mais investir nos fonds en devises sur des parts de sociétés n’est pas notre choix de gestion », a t il dit, ce mercredi 26 septembre, selon des propos rapportés par l’agence APS.

L’Algérie est « sur des actifs publics que sont les valeurs d’État qui constituent des risques souverains alors que des sociétés (étrangères) qui semblent en bonne situation se déclarent subitement en faillite », a t il ajouté. La gestion des réserves de change de l’Algérie repose sur la limitation des risques, la garantie de la liquidité avec un « minimum » de rendement, a t il rappelé, selon la même source.

Djoudi Ouyahia, même combat, donc l’idée de combat de la création de fonds souverains publics en Algérie n’a aucune chance d’aboutir vu que la volonté politique existe avant la volonté économique .Notre cher argentier qui dort sur un matelas financier important ,mis à la disposition des autres qui saurons bien fructifier cet ,nous réservent les miettes qu’ils sauront impudiquement nous jeter. Pourtant nous continueront à importer rubis sur angle tout ce dont nous avons besoin à plus de 80% de l’étranger.

Avec tout ces produits « Made In.. . »Souvent inutiles, de qualité douteuse ou inefficaces, l’Algérie tend à devenir l’un des plus grands bazars du monde au lieu et à la place des investissements ciblés répondant réellement à nos besoins.

Quand le petit états de Qatar va à la conquête du monde et se permet même des offres fantaisistes à travers les acquittions de club prestigieux de foot ,nos stratèges ,sclérosés en sont à peine à négocier un contrat pour installer un constructeur automobile étranger alors que nous avons toutes les raisons de croire que nos arguments sont plus forts avec un marché de 38 millions de personne et de ressources incalculables ,doublées à des réserves qui dorment vraiment.

Les réserves de change de l’Algérie ont atteint 186,32 milliards de dollars à la fin du 1er semestre 2012, en hausse de 4 milliards de dollars par rapport à la fin 2011. Les placements de ces réserves à l’étranger ont rapporté à l’Algérie 4,45 milliards de dollars en 2011, selon la Banque d’Algérie.

Fructifiées autrement,les ressources générées auront été 5 à 6 fois plus importantes selon les spécialistes,non comprises les sorties de devises pour financer les importations en dehors des intrants qui eux sont nécessaires à la productions nationale mais dont une grande partie pour être produite ici même avec l’orientation de l’investissement.

Djoudi et Leskaci pourront continuer à dormir tranquillement.Nos devises sont là pour importer des masses de blé à coup de milliards en monnaies étrangères et les gadjets pour nous amuser.


A Nedjar.Sétif info

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