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Que se passe-t-il à l’APC de Guenzet ?

mardi 13 octobre 2015, par La rédaction


Guenzet abritait l’une des APC de la wilaya de Sétif à la traine. Beaucoup de citoyens et de responsables espéraient voir avancer dans son développement.

La chance lui sourit lors des dernières élections communales quand les « guenzetis » élisent une assemblée, à majorité FLN, pour la première fois composées de cadres universitaires dont plusieurs ont une grande expérience dans l’administration ou la gestion des communes.

On nous signale des administrateurs universitaires, un ex-chef de Daïra, un universitaire ex Chef de division de l’APC de Sétif, ayant dirigé durant des années plus de 3000 travailleurs regroupés dans 4 Directions, et bien d’autres cadres ! C’était donc parti « sur les chapeaux de roue » pour une nouvelle approche, une nouvelle politique, une nouvelle gérance puisque plusieurs projets, en sommeils, sont relancés en parallèles aux nouveaux, plusieurs sont réalisés, d’autres sur le point, avec une amélioration de l’administration par l’application des règles et des procédures, avec le recrutement de cadres administrateurs, d’ingénieurs, avec le renouvellement du parc automobile/engins et bien d’autres actions ; et ce par la reconnaissance même de la population !

Et puis, trois années après, voilà que les choses se gâtent entre le Président de l’APC et tous les élus, même ceux de son parti !

Selon nos sources, cette rupture semble avoir commencé en douce, car disent certains élus « pour lui donner le temps de réaliser ses erreurs et ses incartades », mais ils ont observé « qu’il aggrave les choses de plus en plus jusqu’à devenir, lui, insupportable et ses attitudes intolérables ». Selon eux, le choix de ce maire par les élus (de la majorité) était dicté par son âge et son expérience en sa qualité d’ex-Chef de Daïra !

Maintenant, tous les élus lui reprochent son surprenant changement d’attitudes et de comportements vis-à-vis des citoyens, des fonctionnaires qui ne sont pourtant qu’une poignée (une trentaine) et des élus et ! Ce n’est plus, affirment-ils, un Président d’APC élu par la population, mais un chef de Daira avec son autorité, voire autoritarisme, comme si les élus étaient ses subordonnés qui ne doivent qu’appliquer ses instructions et directives ! On lui reproche aussi son arrogance et ses impertinences vis-à-vis des citoyens, des employés et des élus ; enfin des conduites qui ne s’accommodent pas avec la fonction et la mission d’un élu ! Selon nos interlocuteurs, cela ne peut mener, à terme, que vers une rupture, sinon un bras de fer, qui risque d’aboutir au blocage pur et simple des activités du Conseil ; seul moyen pour dénoncer ses agissements contraires à ce que doit être un élu et surtout un P/APC. On nous rapporte qu’il a fallu, dernièrement, une grande sagesse et un sens de la responsabilité des élus pour avoir accepté de désigner, parmi eux, un intérimaire à leur maire, hospitalisé, afin de ne pas paralyser les activités ! (hospitalisation programmée, sans lien avec le conflit)

Mais après, il semble bien, toutefois, que les élus sont déterminés à en découdre avec cet édile en boycottant les assemblées ou en bloquant les activités du conseil pour l’écarter de cette responsabilité puisque le « retrait de confiance » n’est plus admis comme motif valable !

On ne va quand même pas attendre une « commission » quelconque pour régler ce genre de différend où l’ensemble des élus, à leur tête les élus majoritaires, sont en accord !

Souhaitons qu’ils n’arrivent pas au point de léser les intérêts de la population qui ont un grand espoir sur cette assemblée pour le développement et la bonne gestion de leur commune !

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