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Un film documentaire sera projeté ce lundi à la maison de la culture de Sétif : « Hassène Belkired, un symbole de la résistance »

samedi 6 juin 2009, , article écrit par Farès. R. Sétif Info et publié par La rédaction


e club Aklam Vision projettera lundi prochain un film documentaire sur la vie de Hassène Belkired intitulé ‘’ Hassène Belkired… l’initiateur de la nouvelle génération’’. Le film sera diffusé ce lundi 8 juin 2009 à la maison de la culture Houari Boumediene de Sétif.

Qui est Hassène Belkired ?

Né le 22 novembre 1905 à Constantine, Hassène Belkired a fait ses études en Constantine avant d’aller se perfectionner en Tunisie puis en Egypte ou il a rejoint le grand institut des œuvres dramatiques de l’université du Caire pour côtoyer des grands personnalités du théâtre de cette époque a l’instar de Youcef Ouahbi, Amina Rizk ou encore Abdelmantaleb avant de faire une autre escale cette fois-ci en Istanbul. Au retour aux pays, Belkired s’est installé à Sétif a partir du quel il a entamé sa vie artistique et son combat contre l’occupant français. Il a été d’ailleurs un précurseur en étant le premier algérien à avoir ouvert une académie de la langue arabe en 1936. Il fut également un précurseur dans le domaine de scoutisme en créant le premier groupe des scouts musulmans algériens a Sétif durant la même année appelé ‘’ le groupe de la vie ‘’ dont le siège a été installé a Djebel Boutaleb. Il a également participé à la création de l’école El Feth de l’association des Oulémas algériens à Sétif appelé par la suite sous le nom de Mohamed El Bachir El Ibrahimi. Il a été incarcéré pour incitation et racisme pour avoir ‘’ choisi l’Islam’’. Il a été par ailleurs l’auteur de quinze pièces théâtrales et plusieurs poèmes dont leurs thèmes ont été consacrés à la résistance a l’occupant français est également pour combattre les maux sociaux qui gangréné la population de cette époque dont la plus connue ‘’Hayou Ifriqiya ‘’. En 1957, plus précisément le 7 septembre il a été kidnappé par l’armée française puis au stade Mohamed Guessab ou il a été torturé avant d’être transféré a Reganne ou il fut au coté de 150 autres prisonniers victime des essais nucléaire des bourreaux français.


Farès. R. Sétif Info

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