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Fièvre aphteuse : la consommation de viande et de lait de vache ne comporte aucun risque sur la santé

mardi 12 août 2014, par APS


أكد وزير الفلاحة و التنمية الريفية عبد الوهاب نوري يوم الاثنين بالبليدة انه لا توجد خطورة على صحة المواطن عند استهلاكه للحوم و حليب الأبقار الموجودة في السوق اثر انتشار مرض الحمى القلاعية.

وطمأن السيد نوري على هامش زيارة قادته إلى الولاية للوقوف على مدى تطبيق التعليمات التي أعطيت لمحاربة هذا الوباء قائلا "لا توجد خطورة على صحة الإنسان عند استهلاكه للحوم أو حليب الأبقار" وذلك ردا على تخوف المستهلك من انتشار مرض الحمى القلاعية في أوساط الأبقار في عدد من ولايات الوطن داعيا الأطباء البياطرة إلى القيام بحملات تحسيسية وإعلامية في أوساط المواطنين و توعيتهم ب"النوعية الجيدة للمنتجات المعروضة في الأسواق" و توعية المربين بخطورة هذا الوباء الفتاك .

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelouhab Nouri, a assuré, lundi à Blida, qu’il n’y a "aucun risque", sur la santé publique, de consommer de la viande et du lait de vache en vente sur le marché, suite à l’apparition de la fièvre aphteuse.

"La consommation de viande et de lait de vache ne présente aucun risque sur la santé des citoyens", a affirmé M. Nouri, pour rassurer les consommateurs préoccupés par la propagation de la fièvre aphteuse chez les bovins dans de nombreuses wilayas, en marge d’une visite à Blida pour s’enquérir de la mise en £uvre des instructions prises en vue d’endiguer cette maladie.

Il a également lancé un appel aux vétérinaires afin d’engager des campagnes d’information au sein de la population, pour la rassurer quant à la "bonne qualité des produits proposés à la vente sur le marché", parallèlement à la sensibilisation des éleveurs sur les "grands risques encourus par cette maladie dangereuse".

D’autre part, le ministre a souligné la prise de toutes les mesures préventives nécessaires pour circonscrire cette maladie et empêcher sa propagation vers d’autres wilayas, citant entre autres dispositions, la vaccination du cheptel, l’interdiction de déplacement du bétail, l’isolement des lieux d’atteinte, la fermeture des marchés de bétail, et la désinfection des foyers de contamination, particulièrement ceux situés dans les wilayas frontalières, appelant à l’impératif de fédérer les efforts de toutes les parties concernées (services agricoles, vétérinaires et communaux) afin d’éradiquer cette maladie. "L’Algérie a déjà connu cette maladie en 1989 et 1999", a-t-il encore observé, informant que la "fièvre aphteuse touche actuellement une soixantaine de pays, dont la Chine, le Vietnam, la Russie, la Turquie, l’Iran, la Jordanie, les Emirats Arabes Unis et le Bahreïn".

En outre, M. Nouri a fait état de la vaccination, à la fin mars dernier, de plus de 850.000 bovins, dont plus de 9000 dans la seule wilaya de Blida, signalant la revaccination, depuis l’annonce de l’apparition de cette maladie en Tunisie, il y a quatre (4) mois, de plus d’un million de bovins, à travers le pays. Il a dans, ce sens, révélé que l’Algérie a introduit une demande pour acquérir de nouveaux lots de vaccins, "qui arriveront bientôt".

Sachant que le vaccin en question est produit par seulement deux (2) laboratoires à travers le monde. Le ministre n’a pas manqué de réitérer l’engagement de l’Etat à l’indemnisation des éleveurs à hauteur de 80 % du prix de la vache, et de 20 % du prix de vente de la viande. Il a, en outre, mis en garde les éleveurs quant à la dissimulation des cas d’atteintes dans leur cheptel, insistant sur l’impératif de les "signaler au plus vite auprès du vétérinaire le plus proche de leur commune".

Des "sanctions rigoureuses" sont prévues à l’encontre des contrevenants, a-t il averti, pointant du doigt les éleveurs de la wilaya de Sétif, à qui il a endossé la responsabilité de l’introduction de la fièvre aphteuse, à partir de la Tunisie, ainsi que sa propagation vers les wilayas de l’Ouest et du Centre. "Les concernés feront l’objet de poursuites judiciaires", a-t-il informé.

D’autre part, Abdelouhab Nouri a loué les efforts consentis par les vétérinaires en vue de circonscrire cette maladie, au même titre que le travail fourni par les journalistes, qui ont grandement contribué à la sensibilisation, tant des éleveurs que des citoyens, sur cette maladie, a-t-il souligné.

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