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Le FLN n’arrive pas à mobiliser

dimanche 24 février 2019, par F. Senoussaoui


Les responsables du Front de libération nationale à Sétif n’ont pas réussi, hier, à remplir la salle de conférences Rachid-Hadjeb du siège de la mouhafadha du chef-lieu. En effet, rares sont ceux qui ont répondu à l’appel du FLN d’où est pourtant issu le président de l’Instance de gestion du parti, Mouad Bouchareb.

Quatre mouhafedhs, dont ceux de Sétif, d’Aïn Oulmène, d’El-Eulma et de Bougaâ, ont éprouvé de la peine à remplir une salle d’une capacité de seulement 200 personnes. En effet, lors du conclave qui s’inscrit dans le cadre de la préparation de la base du parti pour la prochaine élection présidentielle d’avril 2019 et auquel a appelé le coordinateur national du FLN, Mouad Bouchareb, depuis plusieurs jours, les responsables ont annoncé une imminente dissolution des mouhafadhate issues de l’organisation, imposées par l’équipe de l’ancien secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, et son remplacement par une commission de wilaya qui regroupera les responsables du FLN au niveau local en attendant de revoir la situation organique du parti. Mis mal à l’aise après les manifestations qui ont été enregistrées dans l’après-midi d’avant-hier dans plusieurs wilayas dont Sétif, les militants, notamment les cadres et élus locaux du parti FLN, se sont contentés de saluer le civisme des manifestants et la sagesse des forces de l’ordre dont les éléments de la Sûreté nationale qui ont su gérer la situation. Par ailleurs, des militants qui ont requis l’anonymat, ont indiqué à Liberté qu’une lecture, voire une analyse effectuée par plusieurs cadres du parti, indique qu’après les marches contre le cinquième mandat, il ne faut pas s’attendre à la dissolution des mouhafadhate, mais du parti.

« Au moment où les responsables de notre parti parlent d’une dissolution des mouhafadhate, à savoir l’organisation qui prévoit plusieurs mouhafadhate dans une wilaya, il n’est pas écarté que dans le cadre des réformes qui s’imposent maintenant, le FLN va être mis au musée », nous dira un militant qui voit que les hauts responsables du parti sont, depuis le début des manifestations, dans une grande gêne.

Liberté

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