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Le LSP, ne vous fiez pas au nom

mardi 14 juin 2011, , article écrit par Farès. R. et publié par La rédaction


Censées être un modèle, certaines cités LSP (Logement Social Participatif) de la ville de Sétif sont déjà dans un état lamentable.

Pourtant du côté d’Aïn El Fouara, l’Etat a mis tous les moyens pour la réussite de ce projet considéré comme étant l’une des solutions pour atténuer la crise du logement dont souffre terriblement la population locale.

En effet, les habitants de nombreuses cités LSP ont pris attache avec nous pour dénoncer ce qu’ils qualifient de l’absence totale de la sécurité et le contrôle à l’instar de ce qui se passe à la cité Gaoua (Raï-Chems, Nezzar) ou le décor ressemble beaucoup plus à un bidonville plus qu’autre chose. En effet, des commerces transformés en habitation et d’autres en cours de construction ont déformé totalement les façades des immeubles causant au passage d’innombrables tracas aux habitants devant le silence “complice” des autorités locales.

Pis encore, la nuit tombée c’est une horde de voyous des quartiers avoisinants qui viennent imposer leur loi en ‘’ s’adjugeant ‘’ par exemple les cours des ladite cités pour en faire des parcs ‘’ surveillés ‘’ et là où ‘’ tout est permis ‘’ sans que personne n’ose lever le doigt de peur des représailles. Il faut dire à ce titre que l’arrondissement de police le plus proche se trouve a plusieurs centaines de mètres sis à la cité des 500 logts (ex-Ferraille). ‘’ Moi je me demande qui contrôle qui dans ce bled. On vient construire des maisons dans des commerces sans que cette situation dérange quelqu’un. Regardez, ça ressemble beaucoup plus à un chantier qu’une cité qui vient à peine de voir le jour. C’est inadmissible, alors qu’on est en train de chasser les jeunes chômeurs qui vendent des cigarettes ‘’ nous a dit un habitant de la cité Gaoua et qui ajoute ‘’ on a beau essayer de faire bouger les choses mais peine perdu lorsque vous vous retrouviez seuls. On espère sincèrement que notre appel trouve un écho auprès des services compétents afin qu’ils prennent les mesures nécessaires et faire cesser nos ‘’ déboires au quotidien ‘’ souligne encore notre interlocuteur, un prof de lycée de son état.


Farès. R.

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