BOUTEFLIKA : TAB DJAN’NA.Que signifie cette formulation ?

Que peut signifier cette formulation sortie de la bouche du Président de la République ? Est ce que c’est un aveux d’échec dissimulé ou , au contraire l’aveu tardif du temps du passage en douceur du témoin à une génération qui ne s’inscrit pas forcement dans la légitimité révolutionnaire ?

Entre la vieille castre et la garde des ’apparatchiks, il y a toute une sphère d’opportunistes qui navigue à vu ou retranchée autour du pouvoir dont le seul but est de se servir et non de servir. Est ce que c’est pour marquer les esprits et aider à rompre avec ces pratiques fortement dommageables que c’est décliné dans ce hiatus populaire : TAB DJAN’NA ?

Après 50 ans d’indépendance, nous constatons avec amertume que 80% de tout ce que nous consommons proviennent des importations. Certains diront qu’il y a que nos estomacs qui ne soient s encore « Made In Algeria ».

Après l’accaparement des rouages politiques, le pays a été maqué et offert à une faune de gloutons, pseudo importateurs de produits et d’articles à insérer dans le catalogue des objets inutiles mais qui coutent chers en monnaies étrangères.

Pour nos réalisations d’envergures, Routes, Autoroutes, Bâtiments, Travaux Publics et autres industries font appels aux étrangers après avoir cassé des secteurs publics faits de groupes performants .Même la main d’œuvre est aujourd’hui importée alors que le chômage est visible bien que nos potentialités sont de natures à nous mettre à l’ abris des crises qui secouent le monde.

Nous sommes à la veille du cinquantenaire de l’indépendance du pays, que dirions nous si on devait faire le bilan .Avons nous pris le bon chemin ? Sommes nous restés fidèles aux idéaux de Novembre 54 ? La génération poste indépendance formée, patriotique présentant certaines élites a été totalement écartée du pouvoir et des centres de décisions. Que devons nous faire pour éviter ou corriger ces erreurs.

Dans la sérénité, dans le respect, chacun d’entre nous est interpelé pour donner son avis, son opinion ou ses suggestions.
Nous promettons que nous nous chargerons de faire parvenir ce débat en hauts lieux.

A vous la parole