La campagne pour les législatives a démarré, jeudi, à travers tout le territoire national

Au moment où l’administration met les touches finales pour la réussite et le bon déroulement du scrutin et de la campagne électorale dont le coup de starter a été donné hier sur l’ensemble des wilayas du pays, tandis que les membres de la CPNSEL complètent l’installation des sous-commissions de wilaya et de commune, la classe politique accorde ses notes et se déploie sur le terrain de la campagne électorale.Donc, à trois semaines du scrutin, le coup d’envoi de la campagne électorale, où sont mobilisés quelque 24 partis politiques, des milliers de candidatures indépendantes et la majorité du mouvement associatif, est donné le week-end dernier. Les leaders politiques, qui ont choisi d’étrenner la campagne chacun suivant l’angle de ses faveurs territoriales, ont occupé l’ensemble des régions du pays comme si cette volonté de consolider ensemble l’édifice de la République, exprimée globalement dans les thèmes génériques de leurs slogans, a pris forme et consistance, en dépit des nuances des programmes et des diversités de projets que chacun défend. Il faut également signaler le rôle non négligeable et la participation active des médias et des gens du métier d’informer dans leurs multiples différences, aux joutes démocratiques de cette campagne, relevant les surenchères et aiguisant ses enjeux pluralistes. Au même moment où le pays vit des mutations radicales dans tous les domaines, ces élections législatives auxquelles le Président de la République a, dans le dernier décret, donné plus de garanties quant aux conditions de déroulement de l’opération, pourront constituer le catalyseur de cette harmonie qui a pour dénominateur commun, le peuple et le pouvoir, tirant l’un de l’autre, sa substance, son confort et l’autorité de l’Etat comme puissance publique souveraine par la souveraineté de l’expression populaire. Consolider en renforçant le processus démocratique qui a trouvé la trajectoire de sa crédibilité sous l’ombre de cette culture de paix et réconciliation dont on multiplie les passerelles de ses expressions. Depuis jeudi dernier, les wilayas, villes et villages vivent une formidable dynamique drainant dans son sillage 48 (+1) listes électorales multipliées par 24 formations politiques et par des milliers d’indépendants, en lice pour le scrutin du 17 mai prochain. Presque le double des formations politiques et des candidats sans appartenance à des familles politiques prennent part à ces législatives au regard de celles de 2002 ou de 1997. On se jette dans l’arène de la compétition pour offrir plus de chances à ces listes électorales et assurer aux partis des sièges à la première chambre du Parlement bien convoitée depuis l’avènement pluraliste qui vit sa troisième expression électorale depuis 1997, sachant son importance dans le fonctionnement de la vie politique. Aussi, les choix auxquels sont conviés les citoyens électeurs peuvent être multiples dans la mesure où de nouvelles candidatures postulant pour la première fois, le renouvellement des forces politiques par de nouvelles recrues dont on note des compétences et des personnes bardées de diplômes universitaires permet de supposer que les élus de la prochaine législature seront aux dimensions des attentes des électeurs et rempliront pleinement le rôle de relais dans l’Assemblée populaire nationale.

El Moudjahid