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Mohamed-Seghir Benyelles, doyen des journalistes de Sétif, n’est plus

mercredi 28 novembre 2012, , article écrit par Halim B. et publié par La rédaction


Pour ceux qui le connaissaient, Mohamed-Seghir Benyelles, né le 12 février 1935, à Sétif, signait M.S. Benyelles, lorsqu’il fut journaliste au quotidien national An-Nasr, à Contantine. Mais avant, il fut membre de la Fédération de France (FLN) et journaliste engagé dans les rangs du FLN, où il participa à la rédaction du bulletin périodique de la Révolution, durant plusieurs années. Lorsqu’il rentra au pays, en 1965, Mohamed-Seghir fut sollicité par le directeur du quotidien national francophone En-Nasr, Mohamed Tlemçani, pour prendre en charge le bureau de Sétif, qui regroupait à l’époque Sétif, M’sila et Bordj Bou-Arréridj. Reconnaissant la valeur de son talent après quelques années d’exercice à Sétif, le directeur du journal lui proposa un poste de chef de rubrique, au siège central de Constantine. Mohamed-Seghir accepta et exerça, d’ailleurs, durant plusieurs années. Il eut la chance de côtoyer de grands noms de la presse nationale, ainsi que l’écrivain Malek Haddad. Il fut chef de rubrique et, en même temps, il rédigeait l’éditorial du journal. En 1972, après l’arabisation du journal An-Nasr, Mohamed-Seghir fit un bref passage à El-Moudjahid, l’autre quotidien national. Dans la même période, il fut sollicité par l’hebdomadaire Révolution Africaine, mais il préféra poursuivre sa carrière professionnelle, au niveau des entreprises économiques nationales. Il fut directeur de l’ONAB de Sétif, directeur de la plâtrière de Ghardaïa, directeur des carrières de l’Est, à Annaba, directeur de la SNMC à Béjaïa, puis à Tébessa et, enfin, directeur de l’Unité Revêtement Sol de Sétif. À la retraite, Mohamed- Seghir Benyelles aimait toujours à lire les journaux, dont il appréciait certains écrits et la diversité de la presse, selon lui, était une heureuse initiative pour le pays. Il estimait, enfin, que, contrairement à d’autres métiers, le journalisme est un don. En ce pénible souvenir, la corporation de la presse locale à Sétif s’associe à tous les amis de Mohamed-Séguir Benyelles et témoigne son soutien à la famille du défunt. Puisse Dieu le Tout-Puissant et Miséricordieux l’accueillir en Son Vaste Paradis. Halim B.


Halim B.

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