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1er colloque international sur l’écriture romancière chez Ouassini Laredj

mercredi 19 novembre 2014, par APS


Le romancier Ouassini Laredj a rencontré, mardi, les étudiants de la faculté de Lettres et des Langues de l’université Sétif 2 à l’occasion de l’ouverture du 1er colloque international "itinéraires de transformation de l’écriture romancière chez Ouassini Laredj".

Animant la séance d’ouverture de la rencontre devant une audience nombreuse d’universitaires, l’auteur de "La gardienne des ombres : Don Quichotte à Alger" a donné lecture de plusieurs extraits du tome 2 de son roman ‘‘Le livre de l’Emir" qui, a-t-il noté, sera édité fin 2015.

"Le roman algérien se porte bien", a estimé l’écrivain, notant avec satisfaction qu’une nouvelle génération d’auteurs déploie des efforts méritoires développé et faire évoluer le roman algérien.

Seul le temps peut forger le nom et la notoriété des grands auteurs, a considéré Ouassini Laredj, rappelant de la célébrité de William Shakespeare ne s’est établie que deux siècles après sa disparition.

Pour l’auteur de "La couronne de jasmin", les jeunes auteurs doivent être "soutenus et suivis par les hautes autorités et les institutions concernées", notamment en matière de soutien matériel pour la publication de leurs œuvres.

Pour le Dr. Sofiane Zedadka de l’université Sétif 2, baptisée depuis peu du nom de Mohamed-Lamine Debaghine, ce colloque "tente de saisir les transformations du discours romanesque, l’évolution de la conscience de la société et l’histoire qui s’en dégage".

Cette rencontre littéraire qui se poursuivra jusqu’à jeudi, aborde plusieurs axes parmi lesquels "les formes narratives nouvelles chez Ouassini Laredj", "l’identité, le récit et l’autre-soi", "la langue du roman et la dialectique de l’imaginaire" et "le récit historique, compréhension et interprétation".

Initiée par le laboratoire "méthodes de critiques contemporaines et analyse du discours" de la faculté des Lettres et des Langues de l’université Mohamed-Lamine Debaghine, la rencontre réunit des chercheurs des universités de Constantine, d’Ouargla, d’Annaba, d’El Tarf et de Skikda ainsi que de Jordanie, de Tunisie et du Maroc.

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