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Djabou exprime sa déception

mercredi 4 février 2015, par La rédaction


Beaucoup de questions ont été adressées par les supporters de Sétif au sujet de la participation de l’international et l’ancienne star de l’Entente, Abdelmoumene Djabou lors de la CAN 2015.

Ce joueur qui n’a pas eu la chance de toucher le ballon lors des rencontres des Verts, a indiqué mercredi à l’APS qu’il est convaincu de son talent et de ce qu’il peut apporter à la sélection nationale, au lendemain des propos tenus à son sujet par le sélectionneur Christian Gourcuff, lors de sa conférence de presse.

« C’est vrai que je suis un peu surpris parce que l’histoire retiendra qu’au jour d’aujourd’hui, je suis, avec Salah Assad et Islam Slimani, l’un des trois joueurs algériens qui ont réussi à mettre deux buts en une seule édition de coupe du monde, mais je respecte les choix du sélectionneur, même si j’aurais voulu, comme tout compétiteur, avoir une petite chance durant la dernière CAN, mais bon », a déclaré Djabou.

Son avenir, Djabou, qui vient de fêter son 28ème anniversaire, continue de le voir en vert : « moi je vais continuer à travailler dans mon club pour essayer de progresser davantage et prouver, si on me convoque une nouvelle fois en équipe nationale, que je ne suis pas si loin que cela du haut niveau ».

Se refusant à toute polémique, Djabou s’est beaucoup fait « tirer l’oreille » pour répondre aux questions de l’APS. Toutefois, dit-il, « je sais que les gens qui aiment me voir jouer et apprécient ce que peux réaliser sur un terrain sont déçus, même très déçus du fait que je n’aie pas été aligné, mais ils ne peuvent pas l’être autant que moi (…) mais je tiens à le répéter : le choix des joueurs, ça reste le job du seul sélectionneur et je m’interdis de m’immiscer dans son travail ».

Invité à donner son avis sur le parcours de l’équipe algérienne en Guinée équatoriale, Djabou tient à rendre hommage à tous ses camarades qui ont « tout donné ».

« Nous avons accédé aux quarts de finale, ce qui n’avait pas été le cas lors de la précédente édition, et moi je prends cela comme un progrès au vu du caractère âpre des joutes africaines et des conditions particulières dans lesquelles se sont disputées les rencontres, notamment à Mongomo ».

L’un des rares joueurs qui ont réussi à battre le grand Manuel Neuer au stade « Beira-Rio » de Porto-Alegre, le 1er juillet dernier au Brésil, reste convaincu que les Verts feront mieux en 2017, « que la CAN se déroule en Algérie ou ailleurs ».

A la question de savoir s’il espère être de la partie, dans deux ans, Djabou se contente de sourire avant de lâcher « Dieu seul le sait ».

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