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Entretien avec Athmane Amirat :
« Me donner à fond avec l’ESS »
mardi 27 juin 2006, par
Athmane Amirat, l’ex-joueur du NAHD qui vient d’opter officiellement pour l’ESS espère réaliser une bonne saison avec son nouveau club.
La Nouvelle République : Amirat, vous êtes officiellement à l’ESS ?
Amirat : Effectivement. J’ai signé un contrat d’une année avec l’Entente de Sétif. Les dirigeants de ce club à leur tête, le président Serrar m’ont fait une bonne offre.
J’espère être à la hauteur de la confiance placée en moi par les responsables de l’ESS.
Pourquoi avez-vous choisi l’ESS ?
L’ESS est un grand club qui renferme de bonnes individualités. Sa stabilité et le sérieux qui y règnent ont pesé dans ma décision, il y a aussi le fait que le club est amené à disputer la coupe arabe.
Avez-vous eu d’autres contacts ?
J’ai été contacté par plusieurs équipes dont l’OMR, le PAC, le CRB et l’USMA, par l’intermédiaire d’un proche du club. Au passage, je tiens à les remercier d’avoir pensé à moi, mais j’ai choisi l’ES Sétif.
Quels sont vos objectifs ?
Je voudrai décrocher un titre avec l’Entente vu le potentiel que renferme le club. L’ESS a les moyens de glaner des titres.
Ne regrettez-vous pas d’avoir quitté le NAHD ?
Certes, c’est difficile de quitter un club où l’on a passé cinq ans de sa vie mais j’ai la conscience tranquille. Je me suis toujours donné à fond. Malheureusement, j’ai été lésé mais la page est tournée.
Soyez plus explicite ?
Je n’ai pas été complètement régularisé par les dirigeants du NAHD. Le président Lahlou m’avait donné des assurances. J’ai longtemps attendu, ne voyant rien venir, j’ai décidé de partir.
Y a-t-il d’autres raisons qui ont motivé votre départ ?
En plus du problème financier, le fait que la plupart des joueurs constituant l’ossature ont quitté le NAHD m’a poussé à tenter une nouvelle aventure. Malgré tout, je souhaite beaucoup de réussite à mon ancien club au sein duquel j’ai passé de bons moments.
Le défi que je dois relever, à présent, c’est de me donner à fond pour l’Entente.
Entretien réalisé par Amine N.
La Nouvelle République