ES Sétif - El Koweïti : La fatigue, la hantise des Sétifiens

Le onze sétifien, qui enchaîne les matches à un rythme endiablé, craint la saturation. Ce paramètre est donc la hantise des Ententistes appelés demain à disputer leur troisième match en huit jours.

La confrontation face à El Koweïti qui fera le maximum pour ne pas hypothéquer ses chances, n’a rien à voir avec les matches (MCA et NAHD) du championnat national. L’enjeu influera sur le rythme et l’engagement des deux formations. Contrairement à leur adversaire qui a fait la navette Sétif-Alger (600 km) en taxi sachant que l’avion leur a fait faux bond, mercredi dernier, la veille de la rencontre du NAHD, les Koweïtis se sont déplacés en avion spécial. Le facteur récupération, qui est prépondérant dans ce genre de joutes, inquiète quelque peu les Sétifiens, exténués par cet infernal plan de charge. D’autant qu’ils doivent faire le jeu et presser le doyen des clubs koweïtis, lui aussi leader de son championnat. En homme prudent, le coach sétifien ayant sans nul doute visionné des prestations de son adversaire, prône comme à l’accoutumée la prudence : « On doit se méfier de cette équipe qui voyage bien. Les résultats enregistrés lors des premiers tours, hors de ses bases, le prouvent », dira Belhout ayant diminué la charge pour permettre à son collectif de souffler un peu. Par ailleurs, la rencontre se jouera sans nul doute à guichets fermés. La trésorerie de l’Entente en engrangera de substantielles recettes comme ce fut le cas face à Djeddah. La titillante organisation du match de Djeddah inquiète les fans qui méritent mieux. Les accès au stade seront-ils ouverts à temps et en nombre ? La foule qui paye au prix fort les tickets (300 DA pour les gradins et 500 pour les tribunes) mis en vente hier, est confrontée à un autre problème, celui des vespasiennes du stade, fermées pour on ne sait quelle raison. Concernant les conditions climatiques, la météo, qui prévoit de petites éclaircies le jour, souligne que le match se déroulera sous une température avoisinant le zéro degré ...

Kamel Beniaiche
El Watan