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L’ouverture du capital en débat

mercredi 16 janvier 2008, , article écrit par K. Beniaiche, El Watan et publié par La rédaction


Plus de cent experts-comptables, commissaires aux comptes et opérateurs économiques des secteurs publics et privés de l’Est du pays, ont participé hier à Sétif à un important séminaire intitulé « Diagnostic et pratique d’évaluation des entreprises ».

Ce genre de rencontres, qui était dans un passé récent, l’apanage exclusif de cabinets internationaux, a été organisé conjointement par les conseils régionaux des experts-comptables et commissaires aux comptes de l’Est et du Sud du pays. Animés par le Dr Benelhafssi, expert en monnaie, finances et banque, exerçant à l’université Paris II, les travaux, d’un très bon niveau, se sont attardés sur cet outil entrant dans le cadre de la privatisation ou du partenariat d’entreprises nationales, lesquelles sont, plus que jamais, obligées de se mettre au niveau des standards internationaux. Il était aussi question d’évaluation devant faciliter l’ouverture du capital de ces entités économiques aux fonds étrangers. « L’évaluation ne se fera désormais que sur la base de méthodes scientifiques et modernes, actualisées », dira Mme Nora Bouafia du Corest. Mohamed Yahiaoui, président de la commission des stages et formation de la Corest, forte de plus de 400 adhérents, met, quant à lui, le doigt sur la faiblesse et le manque d’expérience des cédants, et dira à ce propos : « Pour éviter un échec, ou tout simplement un bradage, les candidats à l’ouverture du capital, ne possédant en la matière ni les connaissances nécessaires ni les compétences requises, sachant que l’opération n’est ni plus ni moins qu’une approche purement financière , doivent être accompagnés par des professionnels dont les signatures sont connues et reconnues ». Notre interlocuteur enchaînera ainsi : « Marquée par de pertinentes interventions, cette rencontre permettra, sans nul doute, aux participants de bien conduire les missions de diagnostics et d’évaluation de l’entreprise quelles que soient sa taille et sa forme juridique. Les ambiguïtés et les incompréhensions, relatives aux mécanismes inhérents à la création de joint venture, et les autres ayant trait à la reprise totale ou partielle d’entreprises nationales par des opérateurs étrangers, ont été discutées et levées ».


K. Beniaiche, El Watan

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