USM Sétif

La crise qui secoue l’USM Sétif prend d’autres proportions. Les joueurs qui ont jusque-là observé une position de spectateurs montent au créneau.

Les finalistes, qui n’ont perçu ni la deuxième tranche de la prime de signature ni les primes des matches de Blida, de Tlemcen et de la finale, réclament maintenant leur dû qui n’arrive pas. « Les problèmes entre les dirigeants et les membres de l’assemblée ne nous intéressent pas, car personne n’a pensé au devenir d’un groupe qui a renfloué les caisses du club » confient des joueurs. Ces derniers, sous le couvert de l’anonymat, vont plus loin. « Avant de négocier avec les nouveaux, l’équipe dirigeante doit au préalable payer l’équipe qui a trimé pour que l’USMS se mette au-devant de la scène. Cette manière de procéder s’apparente à de l’ingratitude et à de l’incorrection des dirigeants qui ne lèvent actuellement même pas le petit doigt pour que le groupe reprenne le chemin des entraînements », soulignent nos interlocuteurs qui en ont gros sur le cœur. « Hormis les primes d’encouragement octroyées par des industriels et le wali, le club qui n’a déboursé aucun centime tergiverse à propos de notre minable deuxième tranche qui oscille entre 10 et 20 millions de centimes. Ce n’est pas avec une telle approche que l’USMS pourra accéder à un palier supérieur... » M. Belaliat, le président, rétorque : « Devant ce blocage (les comptes sont bloqués), je ne suis pas en mesure de verser la deuxième tranche. les primes ont été versés. » Comme un malheur n’arrive jamais seul, le DJS aurait signifié à Belaliat, qui a menacé de remettre le tablier au cas où la direction ne trouverait pas une solution réglementaire au problème de la domiciliation de l’équipe et à la démission du trésorier général, qu’il est tenu de remettre son mandat à l’assemblée générale et non à l’administration.

Beniaiche Kamel, Source : El Watan