Un dirigeant sportif condamné à deux années de prison ferme.

Le quotidien d’El Khabar du vendredi rapporte l’information selon laquelle le président de la section football de l’Entente Sportive de Sétif aurait écopé de deux années de prison ferme. Cette peine lui aurait été infligée par la cour de justice de Sétif par suite de la plainte de l’agression dont a été victime le vice président du Mouloudia Club d’El Eulma lors d’une rencontre disputée entre les deux clubs locaux la saison écoulée.

Nous connaissons le caractère bileux, belliqueux, ombrageux et emporté du président de la section foot de l’Entente qui s’était vu donner en spectacles et agressivités à différentes reprises devant des millions de spectateurs télévisuels dans différentes enceintes sportives. Par ce comportement irresponsable dont a été gravement victime un autre dirigeant sportif, la justice a eu cette fois ci la main lourde pour sanctionner un acte d’agression physique aux conséquences dramatiques sur tous les plans.
Il est devenu commun, presque banal aujourd’hui de vivre partout ces faits regrettables .Dans ces joutes, beaucoup de spectateurs ,des joueurs et parfois même des dirigeants oublient le fair-play et la sportivité qui doivent caractériser ces rencontres et primer sur toutes autres considérations.
Les enjeux sont certes de tailles maintenant .Il n’en revient pas moins que ça ne peut demeurer que des jeux qui doivent en toutes circonstances garder leurs caractères de sportivités et de convivialité.

De nombreux stades et leurs abords se transforment régulièrement en arènes guerrières ou de champs de batailles. les intervention et l’emploi des moyens de lutte des forces de polices et de gendarmerie sont régulièrement mobilisés en nombre pour venir à bout de la bêtise.
De ces matchs, il doit bien en sortir sans peine un vainqueur et un vaincu !

Ceux qui ne sont là que pour assouvir leur frustrations se trompent de lieux ,de temps et d’époque. Ces « gladiateurs » des temps modernes, s’ils ne le font pas dans l’esprit de l’éthique et la sportivité doivent croiser maintenant l’épée à la justice que la société doit débusquer et dénoncer.
Il est inadmissible que l’en sorte pour une partie de plaisir pour rentrer chez soi avec un œil en moins, un bras cassé, ou un traumatisme crânien et même des meurtres avons-nous enregistré.

Le dirigeant, plus que n’importe quel autre acteur doit être un modèle de rigueur de probité , de vertu, de sportivité, de moralité et de sagesse,enfin exempt de tout reproche . Ceux qui ne souscrivent pas à cette charte doivent le regretter amèrement maintenant.