Y a-t-il un médecin dans l’hôpital ?

Y a-t-il un pilote dans l’avion ? C’était un titre amusant et stressant aussi, donné à notre dernier article où il était mis en évidence l’absence de communication depuis de nombreux mois de la présidente de la république qui se mure dans un mutisme inquiétant et inexpliqué à la fois pour le citoyen.

A part la sortie de Sétif savamment médiatisée ,la communication est en panne au plus haut sommet de l’état où il est laissé place à de fortes spéculations à propos de l’état et de la santé du président de la république qui doit disposer à tout instant de toutes ses capacités pour diriger le pays en proie à de nombreux problèmes ,notamment en ce ramadhan chaud où la température bout d’avantage avec les bourse qui s’effilochent ,les coupures et les délestages du courant électrique dans de nombreuses villes et villages, réintroduisant le cycle de la protesta avec parfois son corolaire de violence inouïe où des équipements et édifices publics sont la cible de manifestants exprimant le ras le bol et la mal vie.

Pourtant, il suffit parfois d’un petit discours, d’une petite phrase, de simples paroles apaisantes, faisant voir des perspectives nouvelles pour calmer les esprits.

C’est un peu comme ce médecin qui, devant un corps malade ; notre corps social l’est d’avantage, vienne à déclarer devant le patient quelques paroles douces pour crée le ton et le tonus nécessaires pour permettre à ce corps de lutter d’avantage pour la survie.

Devant le mutisme inexpliqué des hautes instances, avant de rompre le jeûne, il y a à rompre d’abord avec le silence qui donne l’impression que nous ne sommes plus gouvernés.

Hier, on se demandait ironiquement s’il existait un pilote dans l’avion ?aujourd’hui, on peut s’interroger avec frayeur s’il existe un médecin dans l’hôpital ?

A moins que notre gouvernance verse dans la sagesse asiatique ?
« Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire. » À celui qui suit cette maxime, il n’arriverait que du bien.