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La médecine scolaire, un acquis à préserver à El-Eulma

jeudi 22 janvier 2009, , article écrit par Mostefa Djafar, Le Soir d’Algérie et publié par La rédaction


epuis l’année scolaire 1996/1997, des unités de dépistage scolaire (UDS) ont été installées à travers tout le territoire national. La wilaya de Sétif qui compte un grand nombre d’établissements scolaires entre écoles primaires, CEM et lycées n’est pas restée en marge. Dans la daïra d’El-Eulma et principalement au chef-lieu de la commune, trois UDS fonctionnent depuis cette date et sont opérationnelles au niveau des lycées Ibn Ziad et Chiheb et l’école primaire Okba Ibn- Nafaâ grâce au détachement de médecinsgénéralistes, de chirurgiens-dentistes, de psycologues et autres infirmières sous la coordination du toujours disponible directeur Oulmi Tarek et du service de la prévention de l’entreprise publique de santé de proximité.

La population globale ciblée se compose de 15 459 élèves du primaire, 15 511 du moyen et 5 359 du secondaire, soit un total de 36 329 élèves. Les visites sont systématiques et se font selon un calendrier pré-établi par chaque UDS et un fichier est tenu à cet effet. Les cas de maladies contagieuses pathologiques des yeux et du cœur sont automatiquement orientés vers l’unité centrale de Sétif qui se charge de les faire suivre auprès des divers services de santé. D’autre part, les vaccinations pour les élèves de 1 AP, 1 AM et 1 AS sont assurées au niveau des UDS ou dans les établissements qui accueillent cette catégorie d’élèves. Ces UDS bénéficient d’un budget spécifique du ministère de l’Education nationale géré conjointement par le médecin et le gestionnaire de l’établissement d’accueil pour l’achat de matériel et autres médicaments de première urgence. L’on peut dire sans exagérer que la médecine scolaire retrouve ses lettres de noblesse en limitant considérablement le flux vers les diverses structures telles que l’hôpital, la polyclinique, le service des urgences et autres centres de santé et participe à la prévention, seule capable de juguler les maladies et d’assurer une scolarité normale.

Lot de terrain ou… décharge

Le début des années 1980 a connu à El- Eulma les premiers lotissements avec le démarrage de celui de la cité Thabet Bouzid. Paralèllement et juste en face, de l’autre côté de la RN5, surgit la fameuse cité Goutali qui deviendra en un laps de temps très court une ville dans la ville. La cité Laâbidi a vu le jour, elle, juste après l’indépendance de même que celle de Bellaâla en plein centre-ville. En 1985, fut créée la cité 492 logts juste au sud de la cité El-Menkoubine qui a regroupé une grande partie des habitants de l’Abattoir complètement inondé en octobre 1980. D’autres cités seront initiées par l’APC et l’Agence foncière locale avec notamment le lotissement 419 lots de la cité Houari- Boumediène et le lotissement 285 lots à la périphérie de la cité Dubaï. Dans ces cités et dans d’autres encore existent toujours des lots qui n’ont jamais été construits et cela dure depuis 20 années. Ces lots sont devenus par la force des choses des décharges publiques en pleine zones résidentielles par la faute des habitants des lieux qui se débarassent de tout ce qui les gêne agressant par là même l’environnement de tous les quartiers. Cela s’appelle de l’incivisme et reste condamnable à plus d’un titre. L’APC et l’Agence foncière, initiateurs de ces lotissements, devraient intervenir auprès des bénéficiaires et les invités à lotir les lieux ou à les restituer pour qu’ils ne servent plus de dépotoirs. L’Agence de l’environnement devrait elle aussi s’intéresser à ce problème et participer à son éradication, l’action étant de salubrité publique.


Mostefa Djafar, Le Soir d’Algérie

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