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Cession de la tour CNEP de Sétif

Vers un partenariat avec un groupe canadien

lundi 24 avril 2006, , article écrit par Abdelhalim Benyelles, La Tribune et publié par La rédaction


Un moyen de dynamiser de nouveau un projet à l’arrêt dont le coût est estimé à 100 milliards de centimes.
Mis à part les retards de réalisation enregistrés au niveau de la tour imposante en centre urbain, propriété de la CNEP, qui s’accumulent sur plus de dix années, tous les projets de construction entrepris notamment dans la wilaya de Sétif n’ont pas connu de retards notables.
Le secteur qui a enregistré le plus de dynamisme au cours de l’année 2005 et durant l’exercice du premier trimestre 2006 aura été sans contexte celui de la Direction des travaux publics auquel a été confiée prioritairement la mission de réalisation de la piste d’atterrissage de l’aéroport international du 8 Mai 1945 de 2 400 mètres puis rallongée à 2 990 mètres ainsi que les voies de dédoublement reliant Sétif à Bordj Bou Arréridj et Sétif à la limite de la wilaya de Mila. Sur le plan architectural, le 3e pôle universitaire El Bez se présente comme l’ouvrage d’envergure de l’année 2005 qui accueillera 1 000 places pédagogiques, appelé à être réceptionné au cours du deuxième trimestre de cette année et se trouve actuellement en phase de finalisation. Cependant, le programme de logements LSP, dont la première tranche est estimée à 17 000 logements, eu égard à l’état d’avancement des travaux, sera clôturé et réceptionné en août 2006 si l’on se réfère aux témoignages des entrepreneurs dont une partie des logements entament déjà leur phase de finition. La globalité du programme attribué à Sétif s’élève à 25 000 logements. Le seul projet en instance destiné à l’embellissement du centre urbain est représenté par la réalisation d’une tour de 17 étages au sein de l’enceinte du parc de loisirs et d’attractions. Il s’agit d’un ouvrage de haut standing entrant initialement dans le cadre de la promotion immobilière, dont la CNEP est le maître d’œuvre. Cependant, dans un souci de préservation de l’aspect esthétique urbain et de contribution à l’embellissement, la décision politique a eu raison de la vocation à caractère architectural. Et l’interruption des travaux s’est révélée comme une alternative provisoire en attendant d’imprégner le site d’une dimension touristique et hôtelière qui rehausserait l’image du tissu urbain grâce à une vision moderne escomptée par les décideurs. La solution étant l’implication du partenariat étranger dans ce domaine selon la vision de l’autorité locale. Au cours de l’année 2005, l’on apprend que les tentatives étrangères dans le cadre de partenariat manifestées par des groupes d’investissement saoudiens et turcs se sont avérées vaines. Les négociations pour l’acquisition du site par les firmes étrangères n’ont pas abouti. Seulement, il semble que l’offre canadienne au cours du mois de mars dernier dans le domaine touristique a été retenue pour la réalisation d’un site hôtelier d’envergure sur 17 étages, l’exploitation d’une salle de cinéma, d’une piscine ainsi que d’un centre commercial. Le contrat engageant les plus hauts responsables de la CNEP n’a pas été rendu public.
Reste que le dossier de l’ouvrage dont les travaux étaient à l’arrêt depuis plus d’une dizaine d’années, a trouvé enfin un dénouement grâce à la formule de partenariat avec l’investissement étranger, un moyen de dynamiser de nouveau un projet à l’arrêt dont le coût est estimé à 100 milliards de centimes.

A. B.


Projet El Ali de Sétif
Trois entreprises étrangères en course

Publié le : samedi 22 avril 2006. par Kamel Beniaiche, El Watan

L’imposante structure (deux tours de 18 étages), située au cœur de la capitale des Hauts-Plateaux, a suscité l’intérêt de trois sociétés étrangères. Canadiens, Saoudiens et Coréens veulent, selon certains indiscrétions, investir dans ce projet plus de 1,2 milliard de dinars.

La séance publique d’ouverture des plis, qui s’est déroulée le 28 mars dernier au siège de la CNEP de Sétif (propriétaire de la bâtisse), a été, nous dit-on, empreinte d’une grande transparence. Les entreprises, qui sont en lice pour l’acquisition de cet important édifice, jouxtant le parc d’attractions, implanté entre les sièges de la municipalité et de la wilaya, comptent faire de l’espace de 39 977 m², soit un centre d’affaires ou des logements haut standing. Selon certaines sources, les Coréens proposent des logements et hôtels-appartements, alors que les Saoudiens préconisent un minicomplexe et des logements haut de gamme. La démarche des Canadiens est, nous dit-on, différente des autres soumissionnaires. D’après la même source, ces derniers ambitionnent de réaliser sur une tour un grand complexe hôtelier qui fait cruellement défaut à l’une des plus importantes villes du pays et, sur l’autre, un centre multidisciplinaire composé de restaurants, d’une salle de conférences, de locaux commerciaux, d’agences bancaires et d’assurances, de bureaux, des salles de cinéma, qui ont été rayées du paysage culturel de l’antique sitifis. Cette deuxième option est appréciée par les Sétifiens qui ont de tout temps formulé des réserves au sujet de l’implantation d’une cité à usage d’habitation sur une des artères principales de la cité. L’on apprend, par ailleurs, que la CNEP entamera dans les prochains jours des négociations techniques et financières avec les postulants. Pour rappel, l’infrastructure sus-nommée, qui a fait couler beaucoup d’encre, a été conçue initialement pour abriter 156 logements promotionnels. L’idée n’a pas été du goût des habitants et de l’ex-wali, qui n’ont pas vu d’un bon œil la réalisation de logements en face du siège de la wilaya. Comme le parc hôtelier de Sétif ne répondait et ne répond toujours pas à la forte demande, la reconversion d’El Ali en hôtel classé s’imposait. Sollicité, le propriétaire (CNEP) ne trouva aucun inconvénient. Le bureau d’études, chargé de l’opération, émet un avis favorable sur la faisabilité de la transformation. Ainsi, les logements se sont transformés en 200 chambres, 10 duplex et 75 suites. Les deux sous-sol, aménagés en parking, peuvent, selon la même étude, contenir plus de 450 véhicules. En somme, El Ali, une fois mis en exploitation, est en mesure de créer, nous dit-on, plus de 400 emplois directs, offrira en sus une importante valeur ajoutée à Sétif, la capitale d’un bassin de 5 millions d’habitants.


Abdelhalim Benyelles, La Tribune

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