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L’insalubrité s’installe

mercredi 30 août 2006, , article écrit par El Watan et publié par Fares Rouibah


La ville de Sétif a de tout temps été connue pour sa propreté. Elle est actuellement tout le contraire.

L’incivisme de ses habitants en fait une ville sale. Ses quartiers, qu’ils soient huppés ou populaires, sont à longueur de journée jonchés de tas d’ordures. Les passants sont susceptibles de recevoir un sac poubelle balancé du haut des immeubles. En plein centre-ville, rue des Frères Meselm, les commerçants du quartier (cafetiers, pâtissiers et alimentation générale) déversent leurs ordures en pleine rue sans le moindre a priori ; les sacs poubelles des habitants de l’immeuble BCR jonchent la voie, les marches de cet immeuble sont couvertes d’excréments. Les marchés et les souks de la ville ne sont plus rutilants. Que ce soit le souk Abacha (Andréoli), celui des 1014 Logts, Souk El Asser (Tandja), en fin de journée, toutes les voies et tous les chemins qui y mènent sont de vrais dépotoirs. Les marchands, qu’ils soient ambulants ou sédentaires, laissent leurs déchets sur place. Si vous faites un tour au remblais de Souk Abacha, vous en verrez de toutes les couleurs : un immense innommable tas d’ordures sert de lieu de vente à toutes sortes de marchandises, poulets, nourritures, habits... Les terrains de jeux des différentes cités de la ville sont utilisés comme dépotoirs. Les habitants déversent leurs ordures du haut de leur appartement : les gravats qui résultent des travaux sont jetés là. Les poubelles sont visibles à toute heure de la journée. On n’oubliera pas de signaler les bouteilles et canettes de bière vides qui agrémentent le décor. Que ce soit au centre-ville, à la zone industrielle où sont situés les vendeurs de boissons alcoolisées, la route menant à l’aéroport est devenue une taverne à ciel ouvert. Les bas côtés sont jonchés de bouteilles que les automobilistes picoleurs laissent derrière eux. La commune a en charge la gestion de ses déchets, elle est dépassée par son manque de personnel et surtout par l’incivisme des citoyens qui n’ont aucun souci pour leur bien-être.


El Watan

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