Parlons sport pour changer

’équipe algérienne de handball s’est qualifiée pour les demi finales du championnat d’Afrique. Cela se passe au Caire. C’est une bonne nouvelle et c’est une nouvelle tout bonnement encourageante pour fermer la parenthèse concernant les regrettables événement survenus au Caire en novembre 2010 lors de la rencontre de football Egypte-Algérie. Les égyptiens ont reçu les algériens ainsi que toutes les équipes avec la convivialité qui sied à l’esprit du sport.

Après un parcours sans faute, la sélection algérienne dame retrouvera en demi-finale la Tunisie qui est une équipe difficile à manier. La sélection homme, qualifiée, rencontre elle aussi la Tunisie.

Pour les dames, c’est Nabila Tizi, en grande manœuvrière qui a dirigé les débats tactiques par une stratégie de défense avancée que les adversaires avaient du mal à défoncer. La gardienne de but Leila Saadoune, confortée par un solide rempart a pu sauver deux buts assurés qui auraient mené les algériens vers la défaite.

Quant aux hommes, ils ont prouvé qu’ils pouvaient réagir dans les moments difficiles pour revenir dans des matchs tendus où les équipes se valent. Pour poursuivre vers la finale, ce qui est demandé à Hammad, Chehrour et les autres, c’est surtout une bonne organisation défensive. C’est là, la clé d’un succès garanti qui les mènera vers la finale et le championnat du monde.

Dans le sport comme dans toute chose, l’important est de bien se conduire, de bien jouer et d’être en forme. One, two, three, viva l’Algérie, crient les jeunes d’un pays où 60 % de la population ont moins de trente ans (une bombe), 98% du revenu proviennent du pétrole (énergie explosive) et 100 % sont des gens admirables : les algériens. Mais les gens admirables n’ont-ils pas déclenché des catastrophes si on ne leur accorde pas de l’attention et du respect dans un monde ou tout est foot et foutu.

Abderrahamen Zakad, ingénieur- écrivain