Mécontentement au sujet des déclarations du groupe algéro-émirati

Abdullah Essaiyah, second vice Président du Conseil d’administration de la compagnie Emirati « ciment de l’Union » a signé à Alger un contrat avec le gouvernement Algérien pour la réalisation d’une nouvelle usine de ciment grâce à l’investissement direct et avec un coût total de 600 millions de dollars.

Essaiyah a affirmé que la capacité de production annuelle de l’usine sera située entre 2.5 à 3 millions de tonnes de ciment gris. Il a indiqué que la compagnie Emirati veillait à ce que le ciment produit soit d’une qualité supérieur et conforme aux normes environnementales.
Il a ajouté que la région des Hauts Plateaux a été choisie comme site pour l’usine et la totalité de la production sera consacrée aux besoins du marché local et à l’exportation du surplus plus tard.
Essaiyah a indiqué qu’il y avait des facilités données par les autorités Algériennes aux investisseurs Algériens et Arabes et avec des garanties légales surtout en ce qui concerne la liberté du mouvement des capitaux et la garantie du transfert des gains, attirant l’attention sur le fait que cet investissement va être bénéfique vu le marché du ciment prometteur dont dispose l’Algérie.
La présence de ce dernier en Algérie coïncide avec l’exposé du groupe Algéro Emirati, à sa tête Nadjib Ennaser, d’un plan d’investissement de sommes astronomiques allant de 25 à 30 milliards de dollars dans des projets immobiliers et touristiques importants. Dans le but d’obtenir les permis pour établir ces projets, le groupe a demandé à rencontrer le Chef du Gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, qui les a reçu avant-hier et a promis de faciliter l’accès aux sites et aux renseignements nécessaires.
El Khabar a su de sources bien informées que les déclarations du groupe Algéro Emirati avaient provoqué le mécontentement d’un nombre d’hommes d’affaires Emirati membres ou ceux qui ont exprimé leur souhait d’adhérer à ce genre d’organisation.

Source : El Khabar