SETIF.INFO

Accueil > Setif.info (1999-2021) > Reportages

Une balade au sommet de Megrès (vidéo)

lundi 14 février 2011, par La rédaction


Les dernières chutes de neige dans la région de Sétif ont particulièrement modifié la vision lointaine des montagnes du Nord. Les Babor, les monts Tafet et Megres paraissent habillés de jolis manteaux blancs et offrent aux artistes et talents de la peinture de magnifiques portraits à immortaliser.

Votre site « Sétif Info » vous restitue cette visite virtuelle à travers un petit article et quelques photos de ce magnifique paysage du mont Megrès, tapis là haut, sur nos têtes, à 1720 mètres d’altitude.

Les habitués des lieux vous diront que cela dépasse l’entendement. Ils n’y pas de qualificatifs pour exprimer les sentiments ou le bonheur d’être attaché ici entre le ciel et la terre. L’unique sensation qui se manifeste au moment serait cette espèce de griserie ou cette légèreté qui vous habitera, qui vogue au grès des vents froids à vous cingler et des courants tourbillonnants. Ici, l’air ne se hume pas mais il se mange plutôt comme le ferait de nombreux amoureux de la nature qui viennent en famille.

On peut évoquer tous les superlatifs, nous n’arriverons sans doute pas à vous faire saisir et à vous transmettre cette extraordinaire sensation unique de vous sentir envahi par ce sentiment de plénitude que la nature nous offre si généreusement où tout se conjugue avec grâce, légèreté et bonheur. Si par ce même bonheur vous bénéficiez des éclaircies, au loin, la ville de Sétif vous paraîtrait tel un petit village. Plus au Sud encore, les monts de Djebel Boutaleb vous relaterons le souvenir des grandes batailles de la révolution. Dans son prolongement s’érige Djebel Maadid d’où se cache juste derrière les plaines du Hodna. Au Nord, telle la cordière des Andes, l’infranchissable chaîne de Babors vous nargue et vous lance un défi. En contre bas la cimenterie de Ain El Kebira a cessé de cracher ses fumées mortelles au bonheur des populations environnantes. Plus bas encore, les véhicules telles des Fourmies, semblent peiner sur les cotes de Tizi N’bechar, des Amoucha et d’El Ourcia.

A vos pieds ,le clapotis de l’eau limpide et claire, canalisée à travers de paisibles canaux et ruisselets ajoutent cette sensation de bien être et de fraîcheur où même les libellules sorties de nulles parts semblent s’extasier à la surfaces des petits étangs et retenues d’eau peu profondes.

Le spectacle est à ne pas à manquer, c’est simplement fantastique sans ces affreuses antennes de télécommunication qui viennent défier la nature en nous rappelant notre quotidien. La beauté de cette nature sera plus visible dans quelques semaines avec l’arrivée du printemps.

Bonne visite

Vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=PcIrEono76Y

Dans la même rubrique