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Harcèlement permanent des passantes en ville

dimanche 18 mars 2012, , article écrit par Boutebna N. et publié par La rédaction


Sétif n’est plus comme avant. La société évolue mais parfois l’éducation et les mœurs rétrogradent. Beaucoup a changé dans les comportements notamment dans les milieux de certains jeunes. Il est devenu pratiquement difficile, voire impossible pour une jeune fille ou une femme seule, de vaquer à ses occupations , de se promener ou de flâner dans les rues sans être constamment harcelée par des nuées de jeunes en "embuscades" dans tous les coins de ces rues. Ces femmes subissent toutes sortes d’interpellations, des remarques désobligeantes et même l’agressions verbales pour ne pas dire un harcèlement permanent par ces faunes de jeunes désœuvrés.

Les rues sont squattées par cette catégorie de jeunes qui s’en prennent à ces passantes pour les interpeller bruyamment ,sans ménagement, sans raisons et sans retenues parfois. Ils n’ont de respect pour personne. Gare à celui ou celle qui s’interpose pour faire barrage à leur sales besognes.
La gente féminine est ainsi devenue leur objet de prédilection et leur terrain de chasse en s’attaquant à toutes celles qui passent à proximité et même aux couples et aux familles pour exprimer certainement leur "ardeurs" mal refoulés. Ils ne voient en ces passantes que des objets de leurs désirs qu’ils ne cachent plus.

Ces jeunes se positionnent dans les endroits les plus fréquentés par ces passantes pour semer le trouble impunément.
Autrefois, la police très active contre ces comportements, aurait certainement agit contre ces délits qui frisent la décence pour ne pas dire que c’est du racolage sur la voie publique. On les retrouve partout ,au centre ville, aux marchés, dans les boulevards commerçants, à la sortie des salons de coiffures pour femmes, aux abords des sorties des universités et même à l’intérieur des ces établissements pour faire les "coqs" alors qu’en vérité ,ils ne sont que des poules mouillés.

Les étudiantes sont également prises à parties à l’intérieur leurs campus et cités universitaires. Beaucoup de ces jeunes écervelés squattent quotidiennement les entrées d’université à bord de voitures. « Une fois, je suis sortie pour des achats à proximité de ma cité universitaire , des jeunes m’ont poursuivi sans arrêt pour m’inviter à monter dans leur voiture. J’avais très peur et je ne savais comment me défendre ne voyant nulle part la sécurité autour de moi », nous témoigne une étudiante très marquée.

Comment faire face à ce phénomène ? Peut on dire que les services de police et de répression sont-ils très laxistes ?
En tout cas très peu de jeunes filles ont le courage d’affronter seules maintenant la rue pour les études ou le pour le travail.
Seul un rappel rigoureux et vigoureux pour le besoin pourraient mettre fin à ces comportements étrangers à notre société pour donner à réfléchir à ces voyous là où tout le monde est concerné et interpellé.


Boutebna N.

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