SETIF.INFO

Accueil > Setif.info (1999-2021) > Reportages

Mouton de l’Aid très cher cette année

dimanche 7 octobre 2012, , article écrit par Rachid Sebbah et publié par La rédaction


A l’approche de l’Aid El Adha, les chefs de familles prospectent le
marché afin d’acheter le mouton pour la circonstance, comme ils ont
l’habitude de faire jusque là. Il est vrai que, bon an mal an, les
prix ont de tous temps évolué, mais jamais autant que cette année.

En effet, l’agneau le moins cher coûte entre 25 000 et 30 000 dinars
algériens. Le prix d’un mouton moyen varie entre 40 000 et 50 000
dinars. Les éleveurs et les revendeurs disent que c’est du à la cherté
de la vie en générale et de celle des aliments de bétail en
particulier. A cela s’ajoutent les conditions climatiques très
défavorables cet été.

Il ne faut pas oublier aussi les différentes augmentations de
salaires, notamment dans le secteur de la fonction publique, très
vites rattrapées par l’inflation du fait qu’elles n’ont pas de contre
partie sur le marché ; la production de biens de consommation surtout,
en quantité et en qualité, ne suit pas.

Le problème des prix du mouton de l’Aid se pose chaque année et les
chefs de familles essaient de le résoudre en fonction de leurs moyens
financiers du moment. Ils sont constamment confrontés aux frais
occasionnés par les nombreuses fêtes et circonstances particulières
qui se répètent tout au long de l’année (Ramadan, Aid El Fitr, rentrée
scolaire, Aid El Adha, Achoura, yennair, etc).

Tous comptes faits, la solution durable réside, à notre humble avis,
dans le changement des habitudes d’une part et dans la mise au travail
de tous les bras disponibles afin de produire ceux dont on a besoin,
en quantité et en qualité. Il ne faut pas attendre de miracles sans le
travail et le développement de notre agriculture. Toutes les terres
cultivables sont presque à l’abandon et lorsqu’elles sont travaillées,
elles ne donnent pas assez car les méthodes utilisées sont très
archaïques.


Rachid Sebbah

Dans la même rubrique