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La « Nefka » ou « Louzi3a », une pratique ancestrale de retour
mercredi 24 octobre 2012, par A. Nedjar
Un peu comme la Touiza où la communauté rassemble et mobilise les forces des membres de sa communauté pour aider à édifier une mosquée, une maison, réaliser une piste, transférer les eaux d’une source, battre le blé ou récolter les biens de personnes incapables, voici que la « Nefka » pour certains ou « Louzi3a » d’autres se revendique à nouveau.
En quoi consiste cette « Louzi3a » ? Les plus anciens diront que c’est un acte par lequel la communauté doit et garantit des égards envers les plus faibles. D’autres diront que c’est pour resserrer d’avantage ces liens communautaires. Mais de nos jours, au vu des hausses vertigineuses du prix du mouton pour le sacrifice de l’Aid, de plus en plus de chefs de familles ont recours à cette pratique pour palier aux s contingences en faisant l’offrande en commun et en partageant par la suite à égalité de part le produit de cette offrande.
Il s’agit donc pour certains de s’associer pour l’achat d’une génisse, d’un taurillon ou d’une vache ,qu’on destine au sacrifice rituel le jour de l’Aid. Ainsi, on s’accorde à débourser un budget de 20 000 à 25 000 DA au plus pour fêter dignement l’Aid dans la joie et l’allégresse plutôt que de faire un double sacrifice en déboursant cette fois ci pour plus de 50 000 DA pour l’achat d’un simple mouton dopé aux hormones selon certaines mauvaises langues.
Vidéo :