ACCIDENTS DE LA ROUTE : L’insouciance humaine

En dépit des risques évidents et énormes qui subsistent dans la circulation, le code de la route est toujours violé et bafoué. Chaque jour, des hommes se montrent imprudents. Sur les routes ou les ruelles, ils s’érigent en acrobates, en passionné de la vitesse... et surtout en “brûleurs” de feux tricolores. A l’image de l’injustice, l’imprudence n’est jamais stérile.

Un usager de la route juché sur son engin à deux roues a perdu la vie, jeudi dernier, sur l’avenue du 1er-Novembre-54. La victime avait tenté un passage forcé en brûlant un feu. Le jeune homme s’est malheureusement retrouvé sous un camion. Le drame de cet usager doit interpeller davantage les consciences. Il faut que les gens s’efforcent d’observer certaines précautions dans l’optique de préserver leur vie. La vie est si chère qu’en plus du code de la route, un code de bonne conduite en circulation ne serait pas de trop.

L’insécurité urbaine

Dimanche, une bachelière sort de bonne heure pour aller déposer son dossier d’inscription au niveau de l’université Ferhat-Abbès de Sétif. En pleine circulation, un individu sur une mobyletle lui arrache son sac accroché à son épaule et disparaît à une vitesse digne du Paris-Dakar sans être inquiété. Le sac contenait un téléphone portable, une somme d’argent, etc. Si certains effets personnels on été retrouvés abandonnés sur la voie publique, ce ne fut pas le cas du téléphone et de l’argent. Outre cette étudiante, plusieurs femmes ont été victimes de ce type de vol, en plein jour, devant de nombreuses et passives personnes. Hier, ce sont les routes nationales, que l’on sait entre les mains des bandits de grand chemin, voilà que ce sont maintenant les rues et avenues de la ville qui deviennent leur terrain de chasse. A quel saint se vouer dans ces conditions ?
Imed Sellami