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Vivons « d’amour et d’eau fraiche »

mardi 3 juillet 2012, , article écrit par A. Nedjar, Sétif info et publié par A. Nedjar


Avons-nous mangé notre pain blanc pour être soumis à nouveau à la diète, à la rigueur et à l’austérité ? En fait, ce n’était pas le citoyen lambda qui en avait profité.

Avec un baril de pétrole à plus de 120 dollars, on pouvait évidemment se permettre toutes les fantaisies.

Avec la baisse du cours de ce produit, l’alerte générale est donnée. M Djoudi , notre argentier prône la rigueur dans les dépenses et la mise en place d’une politique d’austérité drastique .

A bien examiner les choses, on déduirait que le pays vivait au dessus de ses moyens. La politique d’extraction intensive de notre seule ressource à l’exportation est contre productive dans le sens où presque toute la manne financière générée est thésaurisée en bons de trésor américain ou dépensée en majorité en services ,en « biens » et en produits consommables non indispensables.

Cette politique suivie depuis de nombreuses années qui ne crée pas de richesses, exclusion faites des importateurs de khorda, hypothèque également l’avenir des générations futures.

Où se trouvent donc les vraies valeurs qui ne se déprécient jamais ? C’est dans le travail productif évidement. Chose qui s’éloigne de l’esprit tant il est fait du citoyen un éternel assisté à qui on a soustrait la « pitance » et qui se transforme en éternel rouspéteur maintenant.

Et si on examinait avec autant de rigueur ces comptes ? M Djoudi ne viendrait pas nous raconter que le citoyen serait responsable de la dégradation de leur équilibre pour nous imposer son nouveau dictat. Rappelons–nous le vote de la fameuse loi de l’importation de la friperie et autres gadgets en monnaies et devises étrangères, sonnantes !

Mais ,qui est en fait le véritable responsable de notre politique économique et ,est ce que c’est la bonne que nous menons depuis cette « ouverture » effrénée dans laquelle se sont engouffrés de véritables loups , faisant du citoyens un simple estomac.

Ah, nous avons lu quelque part où Mr Ould Abbès déclarait : en attendant l’ouverture de 32 centres de traitement anticancer en 2013 et 2014, 20 000 malades n’auront pas accès au traitement de chimio thérapie indispensable à leur survie. Il auront tout le temps de crever d’ici la .Ça aussi ,c’est de la planification et la rigueur dans la ,gestion des comptes de l’état .

En attendant , aimons nous les uns les autres ,que le ciel soit clément et continuons à vivre « d’amour et l’eau fraiche ».


A. Nedjar, Sétif info

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