SETIF.INFO

Accueil > Setif.info (1999-2021) > Reportages

Les bus vétustes circulent toujours à Sétif

mardi 17 février 2015, par La rédaction


Le secteur des transports en commun à Sétif n’a pas connu un grand essor, suscitant le mécontentement d’une grande partie de la population.

La plupart des bus assurant les lignes du transport en commun à Sétif sont dans un état de vétusté lamentable. Ce sont des bus de marque Sonacome datant des années 1990, voire des années 1980. Les conducteurs ne respectent pas les horaires , en particulier les vendredis et les jours fériés.

« C’est scandaleux ! Ce sont des véhicules bons pour la casse. Ils n’offrent aucun confort au voyageur. Au contraire, ils ne répondent à aucune norme de sécurité et mettent ainsi non seulement la vie des passagers en danger mais également celle des autres usagers de la route ». « Les transports en communs sont pourris… Quand je prends le bus, je suis dégoûté à cause des odeurs nauséabondes de gasoil et de la saleté. Le trafic n’est pas stable et les stations de bus et de taxis laissent à désirer.  », commente un voyageur.

Cette situation suscite une indignation chez les usagers de ces bus vis-à-vis des autorités compétentes en matière de gestion du secteur des transports. « Personne ne se soucie de la sécurité et du bien-être du citoyen. Comment peut-on accorder des licences d’exploitation de ces lignes à des transporteurs ayant encore des bus pareils ? Pourquoi n’exige-t-on pas des bus neufs ou tout au moins des bus pouvant assurer le minimum de confort au passager ? Je suis sûr qu’il existe des investisseurs prêts à ramener des bus neufs , mais les responsables refusent d’imposer un changement », s’indigne-t-on.

Cependant, les bus du réseau public ETUS disposent de toutes les commodités qui rendent le voyage agréable et font oublier l’angoisse des embouteillages. « Pour ne pas aller trop loin, les bus ETUS assurant la desserte des lignes 101, 102, 103 et 104 sont ceux utilisés dans les pays développés avec un respect des horaires et des arrêts. Pourquoi n’exige-t-on pas la même chose pour les lignes desservies par les opérateurs privés ? » témoigne un autre voyageur.

Dans la même rubrique