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L’Algérie a signé 109 contrats dans le secteur gazier et pétrolier à juin 2007

mercredi 17 octobre 2007, , article écrit par S. Imadalou, La Tribune et publié par La rédaction


Dans son rapport 2007 sur l’investissement dans le monde, la CNUCED (Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement) indique que les Investissements directs étrangers (IDE) ont atteint des sommets en Afrique. Dans huit pays, les entrées ont dépassé 1 milliard de dinars. Attirés par les ressources naturelles du continent noir, les opérateurs étrangers ont lancé des projets en masse dans les pays africains où de nombreuses mesures ont été appliquées en vue d’améliorer le climat des affaires et d’encourager l’implantation des sociétés transnationales du secteur extractif. Ce segment d’activité a d’ailleurs connu un développement rapide. La hausse récente des cours du pétrole a engendré une augmentation des IDE dans les secteurs minier, gazier et pétrolier où les conditions de participation des sociétés étrangères aux activités extractives ont évolué comme c’est le cas en Algérie où il y a eu divers arrangements contractuels à l’image des concessions et des coentreprises. Cette forme de contrat demeure prédominante en Algérie, en Angola, au Brésil, en Fédération de Russie, au Kazakhstan et au Venezuela. Dans le rapport 2007 de la CNUCED, l’Algérie est classée parmi les premiers pays en nombre de contrats sous différentes formes avec les sociétés transnationales. Au total, jusqu’à juin 2007, l’Algérie a conclu 109 contrats, dont 25 de partage de la production, 4 de services et 66 concessions et coentreprises. Une forme qui se taille la part du lion avec 60,6%. La zone couverte par l’ensemble des contrats est évaluée à 2 357 kilomètres carrés. Parallèlement, la part des sociétés étrangères dans la production du pétrole et du gaz en Algérie avoisinait les 15% en 2005, toujours selon le dernier rapport de la CNUCED. Un rapport dans lequel les experts de l’ONU expliquent également les raisons de l’expansion des transnationales dans certains pays. Une présence qui peut avoir un impact significatif à en croire les explications du rapport mais aussi des impacts négatifs. « Si l’on veut que les industries extractives contribuent à accélérer le développement, il est indispensable de déployer des efforts considérables afin de traiter ces questions », préconise la CNUCED.


S. Imadalou, La Tribune

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